Voici la copie de mon texte qui est publié dans l’édition du 9 mars du Démocrate.
Mon implication à l’ADQ a débuté en 1998. J’avais alors été candidat pour l’élection historique de notre parti où pour la première fois nous présentions 125 candidats. Bien-sûr nous commencions à prendre notre place, mais nous n’avions pas de grands moyens financiers, pas d’organisation solide et peu d’expérience. Je me souviens qu’un journaliste de ma ville avait demandé à Mario Dumont s’il trouvait crédible ma candidature. On partait de très loin, et je pense qu’à l’époque on ne nous prenait pas encore au sérieux. On était le parti sympathique.
Aujourd’hui, la situation a beaucoup changé. Nous n’avons pas de grands moyens financiers, notre organisation se rebâtit, mais nous avons maintenant de l’expérience, et nous jouons aussi sur la vraie patinoire. Nous devons montrer qui nous sommes et nous battre pour faire valoir nos idées. Qui a dit que cela serait facile? Nous avons devant nous un grand défi et nous sommes l’unique alternative. Je pense à plusieurs personnes qui sont présentement sur les lignes de côté; mes amis blogueurs, les chroniqueurs médiatiques. Nous avons des voix qui portent notre message, ce que nous n’avions pas avant. Nous avons des gens qui partagent nos idées. Je dis à eux que c’est le temps de revenir. Nous avons un nouveau chef qui a décidé de plonger. Nous avons un nouveau président qui a su dans le passé démontrer ses capacités d’organisateur.
Nous avons maintenant une place pour chacun de vous, nous avons une équipe à bâtir, un parti à relever, un espoir à redonner au Québécois. Ce travail, il est pour chacun de nous mais on a besoin de vous. Tous ensemble, si on se relevait…
9 mars 2010 à 16:33 |
Très bon billet, espérons que plusieurs en feront bonne lecture !
12 mars 2010 à 08:12 |
La seule vraie question que je me pose est :
«Est-ce qu’un jour, un politicien arrivera avec des principes d’honnêteté et un discours mettant à l’avant-plan les intérêts de la nation plutôt que les intérêts personnels et électoralistes?»
«Est-ce que le Québec est vraiment prêt à entendre les vrais choses et les appuyer?»
12 mars 2010 à 11:55 |
Je ne porterai pas jugement sur personne, mais je pense sincèrement que les gens qui militent dans des parties loin du pouvoir sont souvent plus là par conviction que par soif du pouvoir!
Le problème, et je tente d’être objetif en disant ca, c’est que lorsque des politiciens proposent des choses à long termes ou disent des réalités, on dirait que les électeurs ne veulent pas entendre…
Lors des dernières élections provinciales, il y avait Dumont qui disait que la caisse de dépôt présenterait un bilan désastreux, et les libéraux qui disaient le contraire, même MMe Jérôme-Forget qui disait avoir 2-milliard en banque dans sa saccoche.
Aujourd’hui on sait que les libéraux nous mentaient, on sait que Dumont avait raison. Mais l’ADQ est négligé dans les sondages, et certains sont encore prêt à voter pour Jean Charest.
Allez juste vous raffraichir la mémoire et dites vous bien que 40% de la population le croit encore
12 mars 2010 à 15:34 |
« Aujourd’hui on sait que les libéraux nous mentaient, on sait que Dumont avait raison. Mais l’ADQ est négligé dans les sondages, et certains sont encore prêt à voter pour Jean Charest. »
Moi, je me questionne toujours sur l’orientation donnée aux sondeurs du Québec car il me semble que les sondages semblent toujours donner l’ADQ bon dernier et le PLQ premier et pourtant sur le terrain c’est TRÈS différent . . .