Posts Tagged ‘PLQ’

Est-ce de la propagande de gauche selon vous ?

28 mai 2012

Dans les derniers jours, j’ai moins écrit, je suis resté plus tranquille, je n’avais même pas mis en ligne mes dernières chroniques concernant les casseroles, la loi 78, la réforme du chômage, etc.

Ce soir, de retour d’un spectacle, je décide de regarder un peu ce qui se disait sur facebook. Un ami publiait un tableau avec la mention « Les chiffres parlent d’eux-mêmes »

Bien que j’aie des opinions, je tente toujours d’observer la situation politique avec le plus d’objectivité possible, mais ce tableau puait tellement la mauvaise foi que je n’ai pu m’empêcher d’écrire ce texte. J’espère que les gens de la droite vont dénoncer ce genre de supposées données sur la situation fiscale des particuliers en rapport aux entreprises. J’espère surtout que des gens de gauche seront un peu clairvoyants pour ne pas se laisser berner.

Le tableau veut comparer les données de 1963 et celle de 2011, laissant ainsi croire que les méchantes entreprises ont réduit leurs contributions pendant qu’on saignait les pauvres citoyens de la classe moyenne. On ne peut pas réécrire l’histoire, mais j’aimerais bien qu’on se rappelle que ce n’est pas les entreprises qui bénéficient des larges programmes sociaux dont nous nous sommes dotés, et qu’à eux seuls ils viennent déjà changer la charge fiscale que nous nous devons d’assumer.

Assurance Maladie
Assurance médicament
Aide juridique
Aide sociale
Programme de garderie subventionnée
Ministère de l’Éducation
Régime québécois d’assurance parentale
… 

On pourrait continuer ainsi très longtemps, mais je pense que le concept est clair, nous avons décidé de nous offrir des beaux programmes sociaux au fil des années, aujourd’hui certains vont dire que c’est pas juste on paye trop par rapport aux entreprises? Ne soyons pas naïf, ce que nous avons voulu comme société nous devons aussi l’assumer, ce n’est pas aux entreprises de le payer pour nous. C’est bien beau la propagande, mais si vous voulez comparer 1963 et 2011, restez donc un peu crédible dans votre calcul s.v.p. et donnez un peu d’information afin que les lecteurs comprennent de quoi il en retourne.

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Formation pour critique en spectacle

21 mai 2010

Dernièrement, un collègue de la blogosphère tentait de jouer les critiques en théâtre.Visiblement, il serait temps qu’il apprenne à regarder le spectacle pour le critiquer. Il me rappelait ces gens de la go-gauche d’une certaine émission télé qui se permettaient de critiquer un livre sans l’avoir lu ou d’autres de la radio d’état qu’il avait pourtant lui-même dénoncé! Bref, voici donc une petite formation en spectacle.

La biographie :

Il y a presque un an, Sylvie Roy, alors chef par intérim de l’ADQ, avait invité tous les partis d’opposition à se joindre à l’ADQ afin de dénoncer le PLQ. Depuis ce temps les faits lui ont donné raison : il est clair qu’il y a beaucoup faits troublant dans la gestion du Québec par le Parti Libéral. L’absence de direction, l’entêtement à ne pas faire de commission d’enquête sur la construction en sont des exemples. Des apparences tellement troublantes que, même hier, Jean Charest a décidé de renoncer à 75,000$ de salaire qui lui était versé par son parti. Il y a un véritable inconfort.

La fiction :

Voyant là une belle façon de se donner le beau rôle, Pauline Marois a décidé d’orienter les actions de son parti vers la dénonciation des cas douteux. L’acharnement dans le dossier Tomassi a bien démontré que le travail d’un parti d’opposition était utile, et pouvait faire la lumière sur des faits. À ce titre, le travail de François Bonnardel cette semaine montre bien que l’ADQ peut aussi accomplir un excellent travail pour dénoncer les cas de gestion douteuse.

Dans le cas de Mme Marois, sa victoire dans le cas Tomassi lui a donné des ailes. Pendant tout un week-end elle a proposé à son parti de faire un virage plus à droite, et s’est engagée à la première occasion à renverser le PLQ afin de diriger le Québec. Mais son parti a refusé le virage, bien qu’ils aient tous soif de pouvoir dans la cour de la « reine » Pauline, ils refusent tous d’offrir de nouvelles alternatives pour la gestion.

Rien n’y fait pour Pauline : on continue, le parti suivra, on pourra défaire le gouvernement et surtout, les spécialistes en image entourant Pauline continuent de jouer cette carte en la montrant comme une chef forte capable de défier Jean Charest

Le drame fantastique :

Pour que ce soit crédible, il fallait y aller d’un coup d’éclat. Des élections peuvent se tenir et Marc Picard déclare : « Je n’ai aucun problème à aller en élection demain matin » .Amir Khadir ajoute : « S’il y a une opportunité à saisir, à un moment où à un autre, sur le plan législatif, sur le plan procédure pour bloquer carrément ou faire tomber le gouvernement, Québec solidaire serait ravi. On n’a aucune peur d’aller devant l’électorat ».

Avec de pareilles déclarations, quoi de mieux que de faire un beau film avec séance photo montrant Pauline forte rassemblant autour d’elle M. Khadir, M. Caire, M. Picard.

Le problème c’est que ce n’est pas crédible. Mme Marois est elle-même se retrouve à la tête d’un parti qui ne lave pas très blanc, pour lequel il y a aussi des apparences douteuses de son époque au pouvoir. 

Le roman d’amour :

Afin de bien démontrer le pouvoir de Pauline, il faut une bonne mise en scène et la placer au côté de marionnettes qui la montreront forte. Quoi de mieux que de montrer que les candidats indépendants pourraient donner raison à des partis souverainistes.

Bien que ça relève de la fiction, c’était vraiment « cute » à voir, et ça pouvait presque nous tirer une larme de voir. M. Caire en recueillement aussi spirituel. Ça en dit long sur le confort qu’il ressent d’être présent aux côtés d’une chef qui représente exactement le contraire des valeurs politiques que lui-même à toujours défendu.

Le drame historique :

Dans les prochains jours la motion sera déposée et, comme de raison, elle n’aboutira pas à de nouvelles élections, heureusement! Mais elle montrera encore Pauline Marois à la tête d’une coalition rassemblant des fidèles serviteurs, et les gens retiendront qu’elle est peut-être la femme qui pourrait rassembler les gens, à preuve certains ont trahi leurs valeurs pour se montrer à ses côtés.

Heureusement, messieurs Caire et Picard vous avez encore des collègues à l’Assemblée nationale qui ont encore une colonne et qui ne cherchent pas de l’image, mais qui défendent des convictions. Non pas la conviction de renverser un gouvernement, mais bien de faire fonctionner les gouvernements démocratiquement élus, en demandant que la lumière soit faite sur la gestion, mais pas au prix de renoncer à des valeurs qui font qu’ils sont aujourd’hui député.

À bien noter dans votre cours

Il n’était pas nécessaire de se racoler à des vampires de pouvoir pour défendre des convictions. Tout les partis d’oppositions, l’ADQ en tête, ont toujours souhaité et continuent d’exiger une commission d’enquête. Comme l’élève Morin le dit lui-même, le gouvernement n’avait pas besoin de ce point de presse pour être ébranlé.Mais Pauline Marois pourra clairement en tirer profit en s’étant présentée comme une grande femme d’état capable de convertir bien des gens. À preuve, même d’anciens adéquistes sont prêts à se prosterner et se recueillir à ses côtés!

Caire et Picard n’utilisent pas les bonnes armes!

19 mai 2010

J’aimerais ici répondre à Pierre Morin qui encore aujourd’hui s’attaque à l’ADQ et plus spécifiquement à son chef Gérard Deltell en demandant « Pourquoi M. Deltell était-il absent? » Comme parfois il est coutume d’oublier de publier certains commentaires, je m’assure de ma diffusion en utilisant mon blogue.

Rappelons les faits. Pauline Marois, chef du premier parti d’opposition, propose de tester la force de son leadership en risquant de provoquer des élections provinciales soit de dépenser des dizaines de millions alors que la population n’en veut pas.

Elle est dans cette démarche appuyer par Québec Solidaire, Eric Caire et Marc Picard

L’ADQ par la voix de Sylvie Roy a été très clair « …Même si ses appuis sont faibles dans les sondages et que sa situation financière n’est pas à son meilleur, l’ADQ n’exclut pas d’appuyer une motion de censure » et elle ajoute « …Pour l’instant, c’est hypothétique, mais si nous pouvions envoyer un signal clair appuyé par la population au gouvernement Charest et qu’il ait une assez grande frousse pour qu’il revienne sur sa décision et demander une commission d’enquête sur le milieu de la construction, s’il pouvait revenir sur terre, ça serait au moins ça de réalisé, même si cette motion était battue » Pour Mme Roy, monsieur Deltell et l’ensemble des adéquistes, il serait irresponsable de déclencher des élections. Ce n’est pas l’objectif de l’ADQ.

À ce titre, l’ADQ continue de dénoncer les pratiques douteuses qui ont court sous l’administration du PLQ, mais contrairement à Marc Picard qui disait “Je n’ai aucun problème à aller en élection demain matin” Il est clair pour les adéquistes que ce n’est pas le souhait de la population.

À la question pourquoi M. Deltell était-il absent? C’est parce qu’il a des convictions et qu’il pense que le Québec ne gagne rien à s’afficher, aux côtés des gens qui n’arrivent même pas à proposer des mesures que leurs militants appuieraient. L’intérêt réside dans la tenue d’une commission d’enquête et non dans un beau grand film produit par Madame Marois qui fait faire les jars à M. Picard et Caire.

Ce n’est pas parce que M. Deltell n’utilise pas les mêmes armes que M Khadir et Mme Marois qu’il délaisse les Québecois, j’ajouterai, au contraire!

Au fait, j’aimerais demander à M. Morin, Pourquoi M. Caire choisit-il de se joindre au PQ qui orchestre une grande mise en scène visant à tout faire pour ébranler et même faire tomber le gouvernement, plutôt que de travailler dans l’intérêt des Québecois en ajoutant sa voix à celle de l’ADQ qui souhaite une enquête et non une élection? Est-il aussi prêt à des élections dès demain matin ?

*source:
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2010/05/20100517-223200.html

MISE À JOUR: Point de presse de Gérard Deltell

Nouvelles révélations de l’ADQ

19 mai 2010

« Le ministre Gignac n’a pas fait le ménage promis dans les FIER » – François Bonnardel

Le porte-parole de l’ADQ en matière de finances publiques, M. François Bonnardel, a dévoilé aujourd’hui que rien n’est réglé dans les problèmes d’éthique et de gouvernance du Fonds d’intervention économique régional (FIER). Au contraire, il a dévoilé qu’en 2010, deux des trois administrateurs du FIER Carrefour-Capital sont toujours gestionnaires ou administrateurs des entreprises financées par ce même FIER. De plus, l’adresse postale de six entreprises financées par ce FIER est la même que celle d’un des administrateurs du Fonds.

 « Après avoir révélé au compte-goutte les informations dans le dossier des FIER, nommé un nouveau ministre, créé un comité, déposé deux rapports et de nouvelles mesures, pourquoi existe-t-il encore, en mai 2010, des problèmes d’éthique et de gouvernance dans les FIER-Régions ? Le ministre Gignac n’a pas fait le ménage promis et, pire encore, il continue de fermer les yeux sur les irrégularités du programme FIER », a déclaré M. Bonnardel, s’étonnant du même souffle que les vérifications de base ne soient pas effectuées systématiquement par Investissement Québec avant d’autoriser le transfert de fonds publics dans les FIER.

En avril 2009, les partis d’opposition soulevaient pour la première fois des allégations de conflits d’intérêts dans le programme FIER. Depuis ce temps, le Vérificateur général a noté des irrégularités et a recommandé d’interdire aux personnes en conflit d’intérêts d’assister aux discussions sur un éventuel contrat. Le ministre de l’époque, Raymond Bachand, a proposé 12 recommandations qui visaient notamment la mise en place d’un mécanisme rigoureux de gestion des conflits d’intérêts. De plus, le ministre Gignac a annoncé de nouvelles mesures pour renforcer la transparence et la gouvernance du programme FIER et le Groupe-conseil dirigé par Louis Roquet, lui-même aux prises aujourd’hui avec des conflits d’intérêts à la Ville de Montréal.

 « Tout cela n’aura été que de la poudre aux yeux. C’est pourtant simple. Le gouvernement doit immédiatement interdire à tout administrateur ou actionnaire d’un FIER possédant un intérêt dans un projet d’investissement de participer au processus de décision », a conclu M. Bonnardel.

Un remplaçant pour Jean Charest

17 mai 2010

Voici un courriel que j’ai reçu, je compte sur vous pour valider ou contredire les informations.

Je ne sais pas si encore une fois nous avons un exemple de blanc bonnet – bonnet blanc, mais il est clair que ça démontre clairement le problème à renouveler les candidats connus en politique.

Quoi qu’il en soit, bonne lecture!

L’équipe de Pierre-Marc Johnson est bientôt prête pour assurer la relève au parti libéral du Québec.

Alors que je travaillais dans l’équipe Johnson dans le cadre de la course à la présidence du P.Q. en 1985, je me souviens bien des membres de notre équipe. Voici ce qu’ils sont devenus.

Jacques Rochefort, député de Gouin et directeur de la campagne Johnson. Aujourd’hui organisateur libéral dans Outremont et donateur au P.L.Q. nommé membre du C.A. d’investissement Québec par Jean Charest en mai 2009.

Raymond Bachand, directeur du financement dans l’équipe Johnson. Aujourd’hui ministre libérale.

André Sormany, communications, relations de presse et conseiller à l’image du candidat Johnson. Aujourd’hui chef de cabinet du ministre Bachand.

Guy Versailles, attaché de presse de Pierre-Marc Johnson. Aujourd’hui responsable des communications et porte-parole de la commission Bastarache.

Pierre-Marc Johnson, aujourd’hui, représente monsieur Charest dans différentes missions pour le gouvernement du Québec et accepte les mandats du premier ministre pour couvrir le gouvernement libéral comme la commission sur le pont de La Concorde.

Il y avait aussi certaines personnes dont j’ai perdu la trace comme Jacques Despatie au contenu, Denise Martin, Martin Hébert: attaché politique. L’actuel député de Chambly Bertrand St-Arnaud occupait le poste de secrétaire particulier de monsieur Johnson.

Maintenant que l’équipe Johnson est en place, reste à savoir qui assurera la relève. Mon petit doigt me dit que c’est un homme de 64ans qui comme son père et son frère n’ont jamais compléter un mandat.  Et qui fut trahi naïvement par les Jèrôme Proulx, Gérald Godin et autres membres de l’aile gauche du PQ.

Charest passe des mensonges à l’insolence, quand en aurons-nous assez?

11 mai 2010

Premièrement, rappelons-nous les faits :

Octobre 2008 : Monique Jérôme Forget parlant de la situation économique du Québec déclarait que « L’année qui vient (2008-2009), très certainement, l’autre année qui vient (2009-2010), également, je vais vous dire pourquoi. Vous savez, on me reproche beaucoup d’être proche de ma sacoche. Bien, je l’ai tellement été que finalement, j’ai des réserves pour 2009, importantes. Vous allez le voir dans la mise à jour économique, qu’il y a des réserves importantes.»

Avril 2010 Parlant cette fois du bas de laine des Québecois, Mme Jérôme-Forget change son discours « Moi, je le savais que la caisse avait perdu de l’argent (…) Moi, en tant que ministre des Finances, c’est clair que j’avais des idées, je me doutais que c’était élevé, je n’étais pas folle».

Avril 2010 24 h après les déclarations de Mme Jérôme-Forget, Jean Charest déclare « … M. le Président, la terre entière vivait une crise financière puis économique à ce moment-là. C’était évident qu’il allait y avoir des pertes… »

Encore une fois, les libéraux jouent encore sur les faits et sur les mots. Comment était-il possible pour Madame Jérôme-Forget de prévoir l’équilibre budgétaire pour les deux ans qui s’en venaient alors que je cite le premier ministre: « … la terre entière vivait une crise financière puis économique à ce moment-là… »

Jean Charest en tentant de cacher la vérité aux Québecois se met un pied dans la bouche. Malheureusement, la population regarde la situation en se disant qu’on ne peut rien y changer puisque les politiciens ne font que jouer sur les mots et tordent la vérité comme bon leur semblent.

Pour moi, le choix est fait et je travaille de tout cœur à faire que l’ADQ sera prêt pour la prochaine élection. Il faut que nous ayons enfin un parti qui fera la différence. Car lui aura entendu et surtout compris que la population n’est pas dupe.  Jusqu’ici nous avons été bien bons envers les politiciens, mais il est temps de changer des choses avant de passer pour cons!

source: octobre 2008, avril 2010, avril 2010(2)

Renvoi de Tony Tomassi: « Il faut une commission d’enquête sur le financement du Parti libéral du Québec » – Gérard Deltell

7 mai 2010

Croyant sincèrement que la troisième voie au Québec peut être l’ADQ, je vais tenter d’ajouter dorénavant les communiqués du parti.

Le chef de l’Action démocratique du Québec et député de Chauveau, M. Gérard Deltell, a formellement demandé ce soir la tenue d’une commission d’enquête exclusive sur le financement du Parti libéral du Québec. Réagissant au congédiement du ministre Tony Tomassi, le chef adéquiste a affirmé que « cela ne lève en rien l’apparence de collusion et l’influence des grands contributeurs du Parti libéral sur l’exercice du gouvernement ».

« Jean Charest a congédié son ministre le plus fragile sur les questions d’éthique pour une histoire qui remonte avant sa nomination au gouvernement. Le chef libéral poursuit son aveuglement volontaire, alors qu’il persiste à dire que l’octroi des places en garderies aux amis du parti est tout à fait légitime », a également déclaré M. Deltell.

Les faits troublants ne cessent de s’accumuler : le fractionnement des contrats dans la construction, l’augmentation spectaculaire des contrats sans appel d’offre, tous les scandales du milieu de la construction, les allégations de son ex-ministre de la Justice sur la nomination des juges, nomination du Secrétaire général du Québec par un financier libéral, refus d’adopter rapidement un code d’éthique pour les élus, l’octroi des places en garderies aux amis du parti, trois ministres qui affirment que les entreprises financent illégalement le Parti libéral, le député de Rivière-du-Loup qui contrevient à la loi sur le lobbying et celui d’Argenteuil qui fait affaire avec l’État pendant qu’il est ministre, etc. 

« Le Québec mérite mieux. Les Québécois en ont assez de voir leur premier ministre cautionner autant de problèmes d’éthique », a conclu le chef de l’ADQ.

Il faudrait peut-être ouvrir les yeux.

16 avril 2010

Avec un peu de mémoire, il est clair qu’on peut comprendre pourquoi on a l’habitude de rien faire et de s’écraser même quand on n’est pas satisfait de ce que nous avons!

Dans les années 90, j’ai commencé à vraiment m’intéresser à la politique. Je me fâchais quand j’entendais un animateur radio dire que les Québécois étaient un peuple de pleutre, incapable de se lever pour prendre sa destinée en main. Alors étudiant au CEGEP, j’ai vécu 2-3 batailles étudiantes contre le gouvernement. Les étudiants sortaient en force, pour de bonnes causes telles que;  non au dégel des frais, non aux frais champignons, non à la baisse des programmes de bourses… pourtant une fois en grève, on ne voyait qu’une poignée d’étudiants dans les lieux de piquetage. Après 1 semaine, le mouvement perdait la vigueur, on retournait à nos cours, on ne voulait pas perdre la session, et on ne gagnait pas grand-chose.

Hier, Jean Charest a nommé le juge Michel Bastarache afin de gérer une enquête publique. Selon Yves Boisvert, du  journal La Presse1, le mandat se résume à « enquêter sur les allégations formulées par Me Marc Bellemare concernant le processus de nomination des juges de la Cour du Québec, notamment au regard de l’influence qu’auraient exercée de tierces personnes dans ce processus, ainsi que sur le processus de nomination des juges des cours municipales et des membres du Tribunal administratif du Québec »

Personne ne se scandalise que dans un même temps, sans attendre le résultat de l’enquête, l’on décide de poursuivre Marc Bellemare. Pourtant en décidant de le poursuivre le gouvernement et Jean Charest en tête ne limitent-ils pas les conclusions du rapport?2

Pire encore, quelqu’un peut-il me dire au lendemain de la commission Gomery, ou de l’enquête Johnson sur le viaduc de la concorde, après la remise du rapport Monmarquette, ou le rapport Castonguay quelle chose ont changé? Et personne ne se réveille.

Il serait peut-être temps d’ouvrir les yeux! Ce n’est pas Pauline Marois qui changera quoi que ce soit avec le PQ. Il faut un mouvement populaire, il faut que les gens se lèvent pour mettre en place le parti qui les représentera adéquatement. Pour moi, c’est l’ADQ, la seule structure existante qui a toujours dit les vraies choses et qui peut changer des choses.

1- http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/yves-boisvert/201004/15/01-4270582-un-juge-et-son-mandat.php

2- http://actualites.ca.msn.com/grands-titres/rc-article.aspx?cp-documentid=23871357

Mes taxes ne doivent pas servir à ça!

13 avril 2010

Dans la foulée des déclarations de Marc Bellemare, le premier ministre Jean Charest a menacé Me Bellemare de poursuite judiciaire. Or si telles poursuites sont entreprises, elles seront payées par mes taxes.

Un procès durera pendant des années, coûtera des milliers de dollars, et ne nous fera pas nécessairement la lumière sur la vérité. Un des deux hommes ment, ou Jean Charest ou Marc Bellemare, une fois que nous aurons établi ce fait nous pourrons voir à poursuivre le fautif, mais d’ici là, mes taxes ne doivent pas servir à museler un individu qui veut divulguer de l’information. 

Il existe des mécanismes dans nos institutions publiques qui pourraient faire la lumière et nous démontrer qui dit la vérité, mais en laissant Jean Charest se faire juge et parti on risque ainsi de noyer le poisson.

Tout comme le ménage se doit d’être fait dans les finances publiques, il faut aussi rétablir la crédibilité des individus en donnant l’immunité à Marc Bellemare. S’il ne peut prouver le fondement de ces déclarations, on décidera des poursuites, mais aux dernières nouvelles, Me Bellemare n’est pas stupide et n’aurait pas risqué de perdre sa crédibilité sans fondement. D’ailleurs, j’aimerais ici rappeler la déclaration de M. Charest « ….les déclarations de que Marc Bellemare sont essentiellement des mensonges » le mot essentiellement me laisse perplexe, ça laisse place aux doutes. Ne laissons pas le gouvernement utiliser nos impôts pour dissiper des doutes!

Les Québécois attendent un sauveur!!

21 février 2010

ref: La Presse/Angus Reid article de Branchez-vous matin

Un commentaire rapide ce matin, je n’en reviens tout simplement pas, j’ai longtemps pensé que la grande majorité des gens votaient selon la face du candidat. Vous en voulez une preuve…

Des gens ne votent pas PQ car contre la séparation
Des gens ne votent pas PLQ car M. Charest est un ancien conservateur
Des gens ne votent pas ADQ car il ne voit pas l’équipe crédible

L’ancien premier ministre aurait même assez de pouvoir pour modifier le paysage politique québécois. Un nouveau parti dirigé par M. Bouchard rallierait l’appui de 31% d’électeurs

Donc, 31% des gens voteraient pour l’ancien chef séparatiste qui dit que ce n’est plus prioritaire de faire la souveraineté, alors qu’il avait lui-même claqué la porte d’un parti fédéraliste pour créer un parti qui ne gouvernera jamais.

Bien entendu, il n’a pas à présenter de programme, ni son équipe, ni de plan de travail pour sortir le Québec de sa léthargie. Lucien et un inconnu nouveau parti hypothétique sont les sauveurs pour 31% des électeurs…