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« Le Vérificateur général donne raison à l’ADQ » -Gérard Deltell

13 mai 2010

Rapport du Vérificateur général

Le chef de l’Action démocratique du Québec, M. Gérard Deltell, a accueilli très favorablement le rapport du Vérificateur général déposé ce matin à l’Assemblée nationale. « Tant pour la gestion des commissions scolaires que pour la capacité d’intégration des immigrants, le Vérificateur général donne raison à l’ADQ », a déclaré le député de Chauveau.

Le constat du Vérificateur général, Monsieur Renaud Lachance, à l’endroit des commissions scolaires, est sans équivoque : aucune analyse du Ministère de l’Éducation quant au nombre optimal des commissions scolaires, manque d’initiative pour la réduction de dépenses et les économies, communication quasi inexistante entre les différentes commissions scolaires, etc. « C’est le fouillis total! Le désaveu du Vérificateur général face aux commissions scolaires accrédite solidement la position de l’ADQ. Nous remettons en question depuis longtemps la pertinence et l’efficacité des commissions scolaires du Québec. Aujourd’hui, les constats du Vérificateur général sont les mêmes que les nôtres », affirme le chef adéquiste.

En matière d’intégration des immigrants, les constats du Vérificateur général reprennent largement ceux de l’ADQ depuis 2007. « Il est clair que ni le Québec, ni ses immigrants ne gagnent lorsque la société d’accueil intègre mal les nouveaux arrivants. Il est urgent que le gouvernement reconnaisse ses difficultés », a conclu M. Deltell.

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Qui doit payer l’hypothèque?

1 mars 2010

Une hypothèque sur le futur du Québec (2ième partie)

La semaine passée, j’ai présenté un texte en réaction au « Pacte pour le financement concurrentiel de nos universités ». Pour ceux qui n’ont pas lu le texte, je soulignais que j’étais en accord avec la hausse des frais de scolarités mais que je trouvais déplorable que ce soit le plan « A » pour rétablir le financement de nos établissements scolaires.

Or une des premières choses qui me dérangeait dans cette proposition c’était de voir qui signaient. En résumé, il s’agissait soit d’anciens politiciens qui n’avaient jamais eu le courage de mettre en place des mesures qui auraient évitées la situation actuelle, ou des anciens étudiants qui ont bénéficié des accès aux études il y a quelques années. Pire dans le cas de Mme Jérôme-Forget et de M. Audet c’était eux-mêmes les ministres des finances il n’y a que quelques mois! Cette même madame Jérôme-Forget qui nous disait « avoir la sacoche ben pleine ».

« Lumière » crient-ils tous ensemble, « Nous voyons maintenant clair, notre société a de graves difficultés financières alors continuons de faire payer ceux qui vont nous suivre »  C’est ainsi que j’ai reçu leur message, et j’imagine que pour au moins les étudiants actuels c’est un peu la même chose!

UN CONSTAT (ou je suis d’accord avec les signataires)
Il manque d’argent, notre système scolaire est sous-financé

LES SOLUTIONS (Là il y a divergence!)
Trouver de l’argent, mais est-ce que l’argent est toujours la solution, et surtout est-ce la seule solution?

Bien que je sois en accord avec le fait que nos Universités sont sous-financées, il est à mes yeux illogiques de séparer dans la solution l’ensemble du système scolaire. Les ressources manquent cruellement dans nos écoles primaires et secondaires, les formations du collégiales ne sont peut-être pas suffisamment mise en valeur. La bureaucratie malsaine et nettement exagérée frôlant l’obsession maladive du Ministère de l’éducation devrait être aussi revue. À preuve, les résultats ne sont pas là, nous ne devons pas perdre de vue que 50% de nos garçons ne terminent même pas leurs secondaire! Il faudrait peut-être penser à faire le ménage avant de demander plus d’argent.

Revenons au pacte qui demande au Gouvernement du Québec un engagement ferme à maintenir le niveau actuel de financement public en termes réels. Le pacte propose aussi que les universités consacrent 30% des revenus supplémentaires à des bourses substantielles aux candidats méritants. Rappelons-nous aussi, que pour les signataires du pacte, « notre prospérité collective repose sur notre capacité à utiliser le savoir avec créativité, à innover et à ajouter de la valeur »

C’est à mes yeux, là que les demandes me semblent illogiques;

Pourquoi si nous parlons de « prospérité collective » devrions-nous imposer le fardeau du rattrapage à la génération qui demain aura déjà sur le dos la dette que nous leurs auront léguée et les obligations grandissantes d’une société vieillissante.

Pire encore, et c’est une donnée qu’on semble oublier, rappelons que les nouveaux rôles d’évaluation foncière, qui entraient en vigueur en 2007, comprenaient de fortes hausses des valeurs foncières résidentielles. Or, le montant de taxes scolaires à payer pour un contribuable est fonction de la valeur de sa résidence. Au taux actuel de 35 ¢ pour 100 $ d’évaluation, le nouveau rôle entraînera une augmentation majeure du fardeau fiscal pour de nombreux contribuables.

Jean-Marc Fournier qui était à l’époque ministre de l’Éducation du Loisir et du Sport, avait refusé de réduire le taux de la taxe scolaire. Il avait simplement permis de répartir la hausse sur trois ans. Selon l’UMQ, si l’évolutions moyenne des valeurs foncières demeurait là même pour les années à venir, le gouvernement irait chercher 321 millions de plus dans les poches des citoyens !

Et en conclusion, concernant les bourses, en donnant aux universités le pouvoir de gérer, de nouveaux programmes de bourses, nous ne faisons qu’alourdir le processus d’aide financière pour les étudiants, puisqu’il risquera directement de ne plus y avoir de règles d’attributions uniformes !

Bien entendu au delà des critiques, il faut aussi se souvenir qu’il y a quand même un manque de financement à régler. Par ce fait, dans la troisième et dernière partie de ce texte j’envisage proposer des solutions. D’ici là, vous en avez aussi ?

Une hypothèque sur le futur du Québec (1ière partie)

24 février 2010

Un manque de courage des « Ex »

Premièrement, soyons clairs, je ne suis pas contre un dégel des frais de scolarité. Je pense en effet qu’il faut revoir nos façons de financer notre système d’éducation, mais pourquoi le mettre directement sur la tête de la génération qui a déjà le fardeau de la dette qui augmente sans cesse. Je trouve que nos 15 personnes proposant le pacte manque de courage en s’attaquant aux étudiants de demain.. ceux de 2012 et suivant, qui présentement ne suivent pas vraiment la politique étant présentement à la fin du secondaire ou début du CEGEP.

La compréhension du passé nous aide à mieux planifier l’avenir

La situation que vivent présentement nos Universités du Québec est la conséquence directe des décisions du passé. Si le gel des frais des années 90 aurait été appuyé d’une simple indexation au coût de la vie, la situation serait aujourd’hui totalement différente.

Depuis des années que les gens plus à droite, dont l’ADQ (encore), dénoncent le fait que nous aurons un fardeau de dette de plus en plus difficile à soutenir. Depuis quelques mois on nous prépare à des hausses de tarif, car « Oh surprise » on réalise doucement qu’on est dans la « schnout » pis qu’on devra avoir mal à nos finances pour rétablir celle de l’état.

Bien que la situation économique soit beaucoup plus complexe dans la réalité, je me dois de reconnaître que ce résumé de Mario Dumont est très bon .

Revenons maintenant à notre sujet, on verse annuellement des millions en subvention de toutes sortes, chaque fois que le vérificateur général ouvre la bouche, c’est pour nous dire qu’il y a encore un cas de coût trop onéreux. Même Jean Charest nous dit qu’il aurait l’argent pour financer un train grande vitesse vers Albany au USA! Y-aurait-il un problème de priorité ?

Qu’on me dise qu’on doit augmenter les frais de scolarité je suis d’accord, mais que les frais doivent augmenter de plusieurs milliers de dollars sous prétexte qu’on manque d’argent c’est d’encore ajouter une hypothèque sur notre avenir.

Demain, ce sera nos étudiants d’aujourd’hui qui seront sollicités à payer le fardeau financier. Si nous en sommes là c’est en grande partie à cause de la mauvaise gestion des années passées. Alors pourquoi hypothéquer le futur plutôt que de faire payer aussi les responsables de la situation. Ne devrions-nous pas penser à un ticket modérateur dans les hôpitaux?  Revoir le système des garderies à 7$, bref revoir les services de l’ensemble de la population et non uniquement celle de nos successeurs, car dans leur grand courage nos 15 libres penseurs proposent de faire payer plus cher juste après 2012.

Arrêtons de pelleter par en avant et agissons, plus on attend plus ça fera mal!