À Québec, le 22 janvier 2012, est disparue l’Action Démocratique du Québec. C’est suite à un long combat de plus de15ans contre les vieilles façons de faire de la politique et avec l’espoir de changer les choses au Québec que l’ADQ a disparu.
En 1994, des idéalistes rêvant d’un Québec meilleur ont travaillé pour construire un véhicule politique qui pourrait faire le pont entre les générations. Un Parti politique qui pourrait faire réaliser à l’ensemble des Québécois la situation économique qui se pointait devant nous. Des militants, qui comme moi, un jour ou l’autre, ont voulu changer des choses et qui sont aujourd’hui en deuil de voir leurs idéaux se diluer.
Je retiendrai qu’en 2007, l’ADQ a vu poindre devant lui une lueur d’espoir que par manque d’expérience nous n’aurons pu saisir. S’en suivit une longue agonie à partir de 2008 au départ de Mario Dumont. Une course à la chefferie qui n’a jamais obtenu la crédibilité qu’on aurait pu souhaiter pour un parti politique majeur. Les départs de certains députés qui ont pensé à leurs intérêts personnels plutôt qu’aux idéaux qui les avaient fait élire.
Lors de la course à la chefferie, plusieurs avaient souligné le faible taux de participation des quelque 13000 membres en règle du parti dont la grande majorité n’avait pas jugé opportun de faire entendre leurs voix.
Dans les deux ans qui ont suivi, l’ADQ aura simplement navigué au vent des sondages pour tenter de séduire, perdant ainsi plus de 10000 de ces membres qui n’ont même pas renouvellé leurs cartes de membre.
Il faudra se souvenir qu’en 5 ans, l’ADQ est passée d’opposition officielle du Québec à un simple tiers parti incapable de maintenir ses appuis publics pour finir avec environ 900 personnes qui ont planté le dernier clou dans le cercueil.
Le résultat du vote de la fusion n’est pas une victoire pour ceux qui croient pouvoir faire valoir les idéaux dans un nouveau véhicule, mais bien un cruel constat d’échec d’avoir éloigner des milliers de militants qui un jour ou l’autre auront cru et voulu changer des choses.
Nous pouvons en vouloir aux Deltell, Lévesque, Allaire et plusieurs autres, mais après réflexion, c’est à moi que j’en veux, pour avoir laissé ma place de militant vide. Un parti appartient à ses membres, et ce sont eux qui ont décidé que nous faisions erreur avec nos idées. C’est nous qui avons décidé de cesser de nous battre pour faire valoir nos idées, les milliers de membres qui n’ont pas renouvellé leurs cartes de membres par le passé devront aussi se blâmer du résultat au même titre que l’exécutif qui a sacrifié l’ADQ en laissant bien des questions en suspend sur la façon de faire.
Plutôt que par des fleurs votre sympathie pourrait se témoigner par un retour à l’implication publique. Certes, l’ADQ n’est plus, mais le Québec se voit aujourd’hui dans un cruel besoin d’une nouvelle voix vers la responsabilisation de tout un chacun.
Dans les dernières semaines, j’avais dénoncé l’absence de direction, la non-réaction de certains élus à un dossier majeur pour l’ensemble de notre région. Depuis ce temps, je souhaite souligner que des choses ont commencé à changer.
Premièrement, Corina Bastiani, dans les jours qui ont suivi la dernière assemblée publique a convoqué les médias. Elle a invité à la mobilisation les élus de l’ensemble de la MRC, les députés, les associations politiques, les syndicats, les organismes communautaires et économiques et à l’ensemble des citoyens de la MRC non pas de reprendre les démarches envers SDD ou a un achat des installations du 3125 Jospeh-Simard mais bien au respect du Plan de Gestion des Matières Résiduelles (PGMR) de 2005 qui est toujours en vigueur. Depuis ce temps, il faut reconnaître que notre député provincial Sylvain Simard, la présidente de la chambre de commerce, le président du parti libéral provincial et plusieurs autres continuent clairement d’afficher leurs positions rejoignant ainsi le mouvement lancé par Mme Bastiani, supportée dans son action de mesdames Lacombe et Ouellet.
Depuis des années, nous avons mis en place un plan d’action. Que ce soit l’écologie industrielle, le développement durable, les technologies vertes, tout ce qui a trait à la saine gestion environnementale pouvaient et devaient faire partie de notre créneau de développement régional. En 2005, nous avons mis en place notre PGMR. Le rôle de ce plan est de se donner une ligne directrice, une orientation afin que nous puissions baser nos décisions sur les objectifs que nous nous fixions régionalement.
Dérapage incontrôlé
Il n’est pas en soi illégal de faire fausse route, il n’est pas impossible de changer un plan de travail, mais quand on ne connaît plus justement notre plan de travail, on risque de voir la structure allée toute croche! On risque de voir aller en tout sens sauf celle que nous avons réfléchie!
Lors de la présentation du PGMR en 2005, on pouvait constater que notre MRC dépassait les objectifs gouvernementaux, alors que les cibles du gouvernement provincial fixaient à 60 % le taux de mise en valeur des matières résiduelles ainsi détourné de l’enfouissement, nous pouvions pavaner fièrement et dire que déjà en 2002, année de référence du PGMR, nous en étions déjà à 74,5 %. Nous étions des leaders au niveau provincial, nous pouvions désormais nous doter d’un créneau différent de nos industries lourdes pour stimuler notre économie.
Depuis, les choses ont changé, nos élus ont perdu de vue le chemin que nous nous étions collectivement tracé, les organismes régionaux de financement tel que la SADC, le CLD, les FIER et autres se sont tous ajustés à mettre en valeur l’objectif que nous avions fixé. Mais des âmes bien pensantes ont voulu tout à coup « EFFRAYER » les citoyens, en désinformant les électeurs et de là les dérapages par absence d’orientation claire et de leadership ferme.
Vous souvenez-vous?
En octobre 2009, Réjean Dauplaise, aspirant de l’époque à la mairie, nous présentait dans une publicité ses reproches à l’administration sous Marcel Robert et surtout des orientations qu’il entendait prendre, regardons de plus proche
Il demandait alors « Combien coûtera l’acquisition de Conporec pour administrer nous-mêmes nos ordures 25 millions ou 40 millions » voilà une excellente question, que le maire actuel devrait répondre. Pourrait-il nous dire après plus de 18 mois à la mairie, combien nous coutera ce dossier?
En 2009, Réjean Dauplaise s’engageait à :
– Assurer la transparence;
– planifier de façon responsable pour éviter les coûts excessifs,
– travailler au développement de notre région pour la création d’emploi.
La gestion du dossier SDD-Conporec est un bel exemple de manque de compétence et du non-respect des engagements du maire face à l’ensemble des citoyens de Sorel-Tracy et dans ce cas de l’ensemble des citoyens de la MRC. Il ne faut pas parler de mauvaise foi, mais simplement le fait de ne pas reconnaître le plan de travail mis en place, de ne pas être conscient du travail fait depuis plus d’une décénie pour nous redéfinir comme région.
Des déclarations incompréhensibles
Le positionnement de Corina Bastiani aura fait réagir, certains n’aiment pas sa façon de faire, mais il faudrait rendre à César ce qui lui revient, elle a su mettre au centre du débat public le dossier le plus chaud des dernières années. Elle aura incité des gens à prendre position, par contre, au travers les positions adoptées, j’ai entendu des déclarations que je considère incompréhensibles
« Il faut que la minorité se rallie à la majorité » à la personne qui a dit ça, je lui rappellerais que le principe même de notre démocratie invite toujours à prendre part au débat public. La majorité avait mis en place le PGMR, la majorité avait décidé d’orienter nos développements futurs sur un créneau qui a été ignoré, voir renié sans être remplacé. Le NPD devrait-il se rallier au parti Conservateur du Canada ?
« Un abus de la part de ces élues qui en encouragent la population à participer. » Loin de moi, l’idée de moraliser une personne aussi habile à faire des sermons, mais d’inviter la population à faire entendre son idée est une preuve de respect envers la démocratie. Les élus se doivent justement d’être à l’écoute des citoyens. Quand les orientations sont contradictoires entre les membres du conseil. Il faut élever notre niveau de travail, cesser les insultes et comprendre que ceux qui ont voté pourront peut-être aider à orienter les élus. Dans quelle société vivons-nous quand des gens demandent aux policiers et aux élus d’empêcher des citoyens de marcher pacifiquement?
Et si c’était aujourd’hui que ça commençait
Rarement aurons-nous vu dans la région un tel consensus sortir aussi rapidement dans un dossier, une quasi-unanimité reconnaît s’inquiéter de la gestion actuelle du dossier. C’est pour cette raison que j’invite l’ensemble des élus à être à l’écoute, à revenir à la base. Nous nous sommes dotés de plans de développement il faut les respecter, ou faire de nouveaux plans. Mais on ne peut pas partir dans toutes les directions sans orientation précise en faisant volte-face sous pression inappropriée.
Ce que je retiens de la situation actuelle c’est le nombre de personnes qui semblent disposées à parler à nos élus. J’invite d’ailleurs ceux qui ne l’ont pas encore fait à visiter le http://www.cacommenceaujourdhui.ca/ pour s’informer, et même signer la pétition. J’espère que ces derniers seront « TOUS » à l’écoute plutôt que de juger ceux qui les invitent à dire ce qu’ils veulent. J’espère qu’enfin, nous pourrons mettre les divergences de côtés en trouvant ce qui nous rassemble. Si tout le monde y met du sien, on pourra se dire et si c’est aujourd’hui que ça commençait?
Depuis l’élection du 2 mai, je me fais plaisir, le but de mon blogue est comme je le dis souvent d’accepter de remettre en question les choses que nous tenons pour acquises. Les dogmes de notre société seraient-ils moins immuables que nous le pensions? Dans les dernières années, disons depuis le lendemain de 1995, les Québécois ont, à mes yeux, toujours démontré qu’ils cherchaient la solution dans les recettes faciles. Voici donc ma réflexion bien personnelle de ce qui s’est passé le 2 mai, et surtout de ce que j’espère voir pour notre avenir.
Les valeurs québécoises
Le Bloc Québécois a toujours voulu se présenter comme étant le seul défenseur des valeurs Québécoises. STOP… que veut dire « Valeurs Québécoises » certes j’ai mon opinion, mais on doit accepter de se remettre en question. Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes le samedi, 7mai. J’en envie de poser la question à mes amis des réseaux sociaux. Je continuerai mon article à la lumière de vos réponses, et non uniquement basé sur ce que moi je pense!
« un terme galvaudé par les groupes de pression et les syndicats qui veulent des privilèges pour leurs groupes respectifs, au détriment de la majorité silencieuse trop occupée a travaillé. »
« Nos plus grandes valeurs sont des valeurs régionales… à part ça… on se laisse influencer par bien des choses… »
« Partage équitable de la richesse.»
« Ça veut rien dire! C’est contradictoire. Chaque individu a ses propres valeurs »
« Je vois la société du Québec comme une société en train de s’effondrer, dans tous les sens du mot… Conclusion : votons pour un pays libre, sans la béquille du Canada »
Les ironiques et humoristiques méritant mentions :
« Désolé, je ne connais que LA valeur québécoise; 235 milliards de dettes!!! »
« L’expression est morte avec le chef qui l’a véhiculé…… :))) enfin……. »
« Faculté à dépendre sans gêne aucune de l’état et même d’en être fier. »
« Obtenir des faveurs par l’argent des autres et oser appeler cela… la justice sociale »
« Tant mieux si quelqu’un d’autre paye, le mariage est un piège, le militaire ne sert à rien »
« Ça veut dire valeurs de quelques Québécois seulement (gauche). Les vraies valeurs sont les valeurs individuelles. »
Un beau défi
À la lumière des réponses reçues, il est difficile de faire un consensus. Je réalise que j’ai aussi beaucoup d’amis plus à droite qu’à gauche dans ceux qui ont répondu! Ce qui me dépasse c’est que contrairement à Jacques Bouchard (voir les liens ci-haut), les gens qui m’ont répondu semblent pour la grande majorité incapable de décrire les « Valeurs Québecoises » Peut-être sommes-nous rendus à cette étape, le Québec vivrait-il son adolescence en cherchant un sens à sa vie qui viendra?
Au fil des années, les électeurs du Québec ont souvent trouver réconfort dans le vote des contraires entre les représentants de Québec et d’Ottawa. Des fédéralistes d’un côté, des souverainistes de l’autre. Cette fois, ce qui n’est pas clair c’est le choix du NPD. C’est la gauche ou le fédéralisme, ou juste le « on veut que ça change, virons de bord! »
J’accepte d’emblée le résultat de l’élection du 2 mai, parce qu’il est celui que nous avons choisi démocratiquement. Or, je vois dans ce vote le reflet de notre incapacité à déterminer nos valeurs propres. Peut-être que l’individualisme prend le dessus sur la collectivité, mais alors pour quoi avoir voté un parti socialiste? Et si dans le fond, on n’avait pas voté NPD mais bien contre les autres?
À la veille du référendum de 1980, Jacques Bouchard avait publié « Les 36 cordes sensibles des Québecois » quand je découvre les 36 cordes en question, un seul qualificatif me vient en tête « Terroir » ce n’est pas péjoratif, c’est plutôt que ce certains politiciens ont un jour qualifié maladroitement de « Québec profond ». La réalité a tellement changé en un quart de siècle, qu’il a même publié un second livre en 2006 pour rafraichir le discours!
Où en sommes-nous?
Je crois qu’il est là le paradoxe. Nous l’ignorons, en nous étant emmurés dans un débat qui dure depuis les années 70 sur la souveraineté, nous en sommes venus à oublier où nous voulions aller. Nous avons fait du moyen d’action, le résultat souhaité. La souveraineté n’aurait pourtant été qu’une étape pour accéder au Québec que nous voulons.
Le retour de plus en plus présent des axes de réflexion gauche-droite permettra, je pense, à notre nation de s’orienter, de se donner des directions, et surtout de se prendre en main.
Pendant un souper familial, hier soir, j’ai posé la question que je vous avais demandée, c’est quoi les « Valeurs Québécoises » et une de mes belles-sœurs ne me répondant pas vraiment à la question m’a dit que les prochaines années mèneraient à la mise en place de nouveau parti politique qui nous proposerait surement ce qui nous représentera le mieux.
Je crois comme elle qu’il y aura des alternatives qui vont se préciser dans les prochaines années. Je pense par contre que ces alternatives trouveront de la valeur si elles viennent du peuple qui prétend ne plus s’identifier aux politiciens actuels. Si on dit qu’il ne faut pas parler de politique et de religion au souper avec les amis et nos familles, je crois au contraire qu’il serait temps qu’on se parle, et qu’on décide ensemble où on veut aller, et qu’on puisse retrouver nos valeurs. Au contraire de Bernard Drainville, je crois que ce sont des vrais Québécois qui ont voté, même si ce n’était pas pour le BLOC!
Pour ce qui est de nos « Valeurs Québécoises », je dois avouer que j’ai été surpris de ne pas lire que pour vous c’était notre culture, notre langue, la justice sociale, l’équité entre les générations… Bref, l’absence de ses réponses me fait dire qu’on se cherche encore. Voilà qui résume ce texte!
Une chose est claire, au lendemain du 2 mai, il y aura une suite à l’histoire de notre pays, de notre nation, mais ce n’est pas la fin… c’est donc à suivre…
L’exercice démocratique qu’est une élection est un droit que chaque adulte possède dans notre pays. Il comporte aussi l’obligations, de réfléchir avant de poser un geste et aux conséquences que cela pourraient avoir.
Demain, dans notre comté nous déciderons si nous renouvelons le mandat de Louis Plamondon ou si nous décidons de donner notre confiance à quelqu’un d’autre. En ce qui me concerne, j’ai tenté de demeurer objectif tout au long de la campagne. Dès les premiers jours j’éliminais le Bloc de ma réflexion, à quoi bon préparer la souveraineté à Ottawa si je ne veux pas appuyer le PQ au Québec! Restait donc à écouter et à m’informer sur les autres partis.
Comme plusieurs d’entre vous, j’ai été à un certain moment séduit par le chant des sirènes de Jack Layton. Enfin, une offre sur mes valeurs à l’intérieur du Canada. Malheureusement, à regarder de plus proche, à 24h de l’élection, je suis incapable de voter pour le NPD.
1- Je ne peux me résoudre à confier le destin de mon comté à quelqu’un qui ne parlerait pas ma langue;
2- Je ne peux me résoudre à payer plus de 100,000 $ par année à quelqu’un qui n’a même pas fait campagne;
3- Je ne peux voter pour quelqu’un qui n’est un nom sur le bulletin de vote *
4- J’ai regretté la candidature de M. Nourredine Seddiki qui était le représentant du NPD en 2008, qui lui avait fait une campagne.;
5- Pourquoi voter pour quelqu’un qui ne vient pas me solliciter!
Je refuse de voter Bloc parce que je pense que l’éternelle opposition n’est pas ce que mon comté à besoin, alors si en plus je vote pour quelqu’un qui pourrait être absente tant du pouvoir que de l’opposition, je perds mon temps
Il me reste donc à faire le choix entre les libéraux, les verts ou les conservateurs. Je ne vous dirai pas lequel sera mon choix, mais je vous invite à choisir entre ces 3 candidats, ils ont offert une bonne campagne, ils avaient des moyens plus limités budgétairement, mais ont donné leurs valeurs et défendus au mieux leurs programmes. Ils vous ont respecté en prenant le temps de vous écouter et de vous parler.
Avant de voter, prenez le temps de vous informer, pesez les conséquences du geste que vous poserez. Demandez-vous de quoi a besoin votre comté.
Qui n’a pas entendu parler de Muguette Paillé, suite au dernier débat des chefs en français? Ce débat était faible de contenu ou d’annonce intéressante pour l’ensemble des francophones du Canada, résultat, nous avons retenu le passage de cette citoyenne qui demandait ce que nos chefs feraient pour lui trouver un emploi à elle et aux gens de plus de cinquante ans.
Premièrement, le soir même du débat, j’ai eu un malaise lors de son intervention, et ce, pour plusieurs raisons, sa question incomplète ne parlait pas de la formation des gens qui ont de la difficulté à trouver un emploi. Elle demandait aussi aux différents partis ce qu’ils feraient pour lui trouver un travail, mais immédiatement je me suis demandé, s’il était du rôle du gouvernement, de prendre l’argent de nos impôts collectifs et de nos taxes pour offrir un boulot à madame Paillé.
Le gouvernement a pour but de créer un climat, un contexte favorable au développement des entreprises qui permettront à des employeurs de vouloir utiliser l’expérience des gens de 50 ans et plus. Le gouvernement doit par son pouvoir de taxation permettre à des citoyens de se prendre en main afin de trouver ou même de créer leur emploi. Personne n’a dit que ce serait facile, personne n’a dit que ça viendrait seul, et personne n’a dit que le travail viendrait frapper à la porte, il faut par moment décider aussi de faire des compromis.
Quoi qu’il en soit, c’est surtout à la lecture de son texte dans les « Journal de Québec et de Montréal », car elle a maintenant sa tribune dans ces quotidiens de Québecor. Je n’ai pu m’empêcher de réagir quand j’ai vu les critères essentiels pour trouver son emploi.
« Chose certaine, je veux travailler près de chez moi, dans le comté de Maskinongé. Pas à Trois- Rivières, à 45 minutes en voiture »
Quelqu’un pourrait rappeler à nos « Muguettes » qu’il faut aussi par moment faire des efforts pour travailler, moi quand je pense à mon père, il a travaillé toute sa vie à 30 minutes de la maison où il devait voyager beau temps mauvais temps, je pense à mon frère qui doit conduire 50 minutes pour se rendre à son travail. Et je pense aux milliers de travailleurs qui passent des heures interminables dans leurs voitures et dans les transports en commun pour aller travailler dans la région montréalaise.
Aujourd’hui, je gagne un salaire raisonnable parce que j’ai accepté de relever le défi de travailler dans un milieu à commission, certaines fins de mois n’étaient pas facile, mais j’ai fait des choix et ce n’est pas le gouvernement qui m’a donné une job, j’ai retroussé mes manches, mais je vois mal un gouvernement dire aux travailleurs dans la circulation de Montréal, que sa première heure de travail lundi sera pour permettre à une « Muguette » de travailler proche de chez elle! Est-ce vraiment ce que nous voulons de nos gouvernements! Rappelons-nous le « ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais bien ce que vous pouvez faire pour votre pays! »
J’arrête ici je dois aller travailler mon 12 h encore aujourd’hui!
Je sais que j’avais annoncé dernièrement que j’orienterais dorénavant ce blogue sur les enjeux municipaux. Mais je ne peux m’empêcher de parler de la campagne fédérale. Il faut admettre que les enjeux de la prochaine élection pourraient avoir des impacts majeurs sur les retombées que pourrait recevoir notre région.
En ce que me concerne, je me positionne présentement contre le BLOC, j’admets d’entrée de jeu que Louis Plamondon, député de ma circonscription est probablement un des hommes les plus dévoués siégeant à la chambre des communes. Le problème, à mes yeux c’est l’orientation de son parti. Les contradictions, et l’esprit négatif de conflit perpétuel que le BLOC présente. Voici quelques réflexions après une semaine de campagne, des questions que je souhaite soulever, pour lesquelles je vous invite aussi à commenter.
TOUT ÇA EN UNE SEMAINE!
Coalition
Dès le lancement de la campagne électorale, nous avons entendu un débat autour de la question de coalition de 2004. À mes yeux il y a clairement un homme qui déforme la réalité, ou c’est Harper, ou c’est Duceppe au regard de ce vidéo, selon vous en 2004 y-avait-il une coalition?
Bien entendu, il y a aussi la lettre que les hommes avaient signée, cette lettre demandant à la gouverneure générale de regarder toutes les options possibles avant de dissoudre le Parlement. Une des options possibles aurait été que M. Harper devienne chef d’une coalition Pourtant, Gilles Duceppe, lui nous confirme clairement qu’il n’est pas question de coalition. Deux questions doivent être posées, qu’elles étaient les autres options, et est-ce que Gilles Duceppe aurait ou pas accepté qu’une coalition devienne réalité?
Promesses:
Qui dit campagne électorale dit promesses, qui dit promesses dit scepticisme. Que pensez-vous de celle entendue en cette première semaine? Moi j’ai été marqué plus particulièrement par certaines, mais peut-être est-ce différent pour vous?
Fractionnement du revenus pour les familles gagnants moins de 50,000$ et ayant un enfant de moins de 18 ans, et ce à partir du moment où il y aura un retour à l’équilibre budgétaire.
a) Lors du retour à l’équilibre budgétaire…Ouff, d’ici là Hydro aura augmenté les frais annuels, le Québec en sera à 200$ pour ma cotisation santé, l’essence sera rendue à combien? Bref, moi je trouvais que ça sentait l’intention louable, mais rien de concret pour bien des gens de la classe moyenne.
b) Il serait intéressant de voir aussi qui cette mesure pourrait rejoindre? Les jeunes familles, une mesure sociale plus à gauche, des gens qui seront rendus à ce moment juste au bord de ne même pas représenter la classe moyenne, une clientèle qui n’est pas au premier coup d’œil celle du PC, mais qui ouvre justement la porte à les séduire.
Un milliard pour les étudiants qui recevront 1000 $ à 1500 $ selon le niveau de scolarité où ils étudieront, mesure très bien reçue par les étudiants.
a) Il faut le comprendre, le problème c’est que d’ici quelques années ce montant servira seulement à éponger la hausse des frais de scolarité que nous avons ici au Québec, il me semble qu’on pige à droite pour donner à gauche, je sais ce n’est pas le même gouvernement, mais c’est la même poche qui paye!
b) Ce milliard serait pris en annulant les baisses d’impôt des grosses corporations, et l’achat de nos avions militaires. En annulant la commande des avions, combien de retombées le Québec perdra sachant que nous sommes des leaders en aéronautique, combien d’emploi pourrait être perdu par le taux d’imposition aux compagnies, qui ne perdront pas d’argent pour payer de l’impôt au contraire, ils vont assurer la stabilité de leurs revenus et plaire à leurs actionnaires
Le Québec est une des provinces le plus à gauche du pays, pourtant le NPD fait de très faibles gains chez nous. La promesse que je retiens cette semaine c’est la baisse des taux d’intérêt sur les cartes de crédit et surtout le plafonnement des taux. J’aime Jack Layton, je trouve qu’il est proche des électeurs, il mène en plus une dure lutte contre la maladie en étant quant même sur la ligne de feu.
a) Pensez-vous qu’une banque qui va voir les taux d’intérêt plafonnés sur nos cartes de crédit ne nous fera pas payer de frais ailleurs pour se reprendre?
b) Le véritable problème de l’endettement est-il le taux d’intérêt chargé ou l’accès au crédit?
Bon j’imagine que c’est ici que j’aurai le plus de réactions, je n’analyse pas les engagements du BLOC car de toute façon, les députés bloquistes peuvent promettre ce qu’ils veulent, ils ne seront jamais en mesure de prendre le pouvoir pour les mettre en application. Voilà par contre quelques questions que je me permets de soulever sur la pertinence du Bloc à Ottawa.
a) Selon Gilles Duceppe un gouvernement Conservateur est un danger pour le Québec il faut lui barrer le chemin et s’assurer qu’il demeurera minoritaire. À moins que ma mémoire fasse défaut, c’est exactement ce que nous avions avant l’élection, il me semble que les 300 millions de cette campagne auraient donc pu être mieux utilisés que de faire voter des électeurs pour arriver aux mêmes résultats. Je citerai ici le blogue de Christian Rioux : “Le propre du fou est de répéter les mêmes actions en espérant qu’elles produiront des résultats différents. »http://www.crioux.ca/wordpress/?p=129
b) Selon Louis Plamondon, député détenant la plus longue expérience de parlementaire à la Chambre des communes : **« Faudra leur rappeler le rapatriement de la Constitution sans le Québec de 1982, l’entente de Charlottetown en 1988, le scandale des commandites, le transfert de la formation professionnelle, les jeunes contrevenants, les valeurs mobilières vers Toronto. Si c’est ça être au pouvoir, moi j’en veux pas! », mais justement depuis 1984 M. Plamondon nous représente, et visiblement malgré le BLOC qui parle bien fort, rien ne change, le slogan du BLOC est tellement bien représenté dans ça.. PARLONS QC, je préfère un élu qui pourrait dire AGISSONS QC!
c) Si comme le dit la plate-forme du Bloc « Au Québec le seul parti capable de barrer la route aux Conservateurs, c’est le BLOC Québecois » IL est clair qu’il est le seul parti incapable de le remplacer. Si nous ne voulons pas des Conservateurs, il faut se lever debout et choisir un parti qui pourra les remplacer, pas nous isoler des autres.
d) Certains députés du BLOC diront à qui veut l’entendre « Nommez-moi un projet que nous n’avons pas eu dans notre comté parce que nous étions au BLOC » et j’aimerais tellement entendre quelques choses de plus constructif comme présentez-moi des projets qui se sont réalisés parce que nous étions dans l’opposition et qu’aucun autre parti n’aurait pu nous offrir!
Oui je sais, vous pourrez m’accuser d’être un fédéraliste à la lecture de mon texte, or, je vous répondrai quand vous voudrez me parler de souveraineté on parlera du PQ et de Québec Solidaire, pour le moment on parle des enjeux de notre pays, et pour le moment ce pays c’est le Canada.
Lors de l’assemblée publique du 7 mars dernier, les conseillers Gilles jr. Lemieux et André Potvin ont voté contre les règlements d’emprunt, 2157 P1–P2–P3–P4 et 2158 P1–P2–P3–P4, visant de l’entretien de base, les réseaux d’égouts, l’asphaltage de nos rues, la réfection de nos parcs. Le simple fait d’avoir demandé le vote sur pareille mesure relève de l’irresponsabilité du mandat primaire de sécurité et bien-être que les citoyens sont en droit d’exiger pour les taxes qu’ils payent.
Sur le fond, j’ai compris que le geste de M. Lemieux avait pour but de dire clairement à ses confrères qu’il réclame que le conseil se réunisse afin d’orienter les décisions futures avant de recourir à la dette. Que des objectifs précis soient visés sur la gestion de la dette avant de l’augmenter. Cependant, de mettre en péril le bien-être des citoyens est déraisonnable. À mes yeux, il y a deux choix, soit que le geste était irréfléchi et déloyal envers les contribuables, soit les dés étaient déjà pipés et que le conseiller savait très bien que la demande de vote ne changerait rien, ce qui aurait pour effet d’augmenter le cynisme des gens envers les politiciens.
De se présenter comme le défenseur des citoyens qui seraient étouffés par le fardeau de la dette me semble un jeu dangereux, et inconséquent des autres décisions qu’il prend. M. Lemieux, malheureusement, perd toutes crédibilités quand il se positionne contre le recours à la dette pour des gestions primaires de la collectivité, alors qu’il a voté, en décembre dernier, un avis de motion pour que la Ville puisse éventuellement procéder à un emprunt dans le processus d’acquisition des anciennes installations de conporec. Pourtant, à lui seul, cet emprunt pourrait être plus élevé que le total des deux auxquels c’est opposé M. Lemieux, pire encore, il s’agissait là d’un éventuel emprunt sur lequel il n’avait aucune donnée et qui risque fort de couter un référendum.
Au lendemain du conseil du 7 mars 2011, la conseillère Corina Bastiani soulignait avec justesse « le conseil a consenti de voir le développement des rives dans son ensemble, de permettre à la commission de la culture de faire des consultations publiques, d’engager un consultant sur l’avenir de nos bibliothèques » Je voie dans ces décisions des exemples concrets de bonne volonté. Il faut avancer, mais avec justesse, il est donc essentiel de consulter pour bien choisir et déterminer nos orientations. À ces décisions, j’aimerais aussi ajouter des points tels que le vote d’un montant pour le « fond de la fierté régionale ».
Il faudrait peut-être que les bottines de messieurs Lemieux et Potvin, qui sont les deux seuls à s’être opposés à la gestion de la qualité de vie de leurs concitoyens, suivent enfin leurs babines. À quoi bon viser des développements majeurs et d’investir dans le « fonds de la fierté » quand on est même pas capable d’assurer un minimum de qualité de vie. Je vois déjà ces deux conseillers voter contre le développement de nos rives en ayant recours à l’utilisation de la dette pour étendre le paiement de notre développement alors que les améliorations profiteront à plusieurs générations.
Si les conseillers acceptent d’avoir la rencontre demandée par M Lemieux dans le but de s’entendre sur l’utilisation de la dette, il serait peut-être important de bien déterminer les grandes orientations de développement de la Ville et de s’assurer que l’ensemble des conseillers ont bien compris les impacts des orientations choisies!
Qui n’a pas dans les dernières semaines ou derniers mois entendu parler du dossier de SDD/Conporec et du contrat de traitement de nos matières résiduelles.
Plusieurs informations sont galvaudées de gauche à droite, certains se permettant même de prétendre que leur intervention aurait permis de sauver au bas mot 75millions. Avec toutes les informations présentées, il nous est permis de remettre en question les informations incomplètes et surtout d’appuyer nos dires sur les documents que nous avons en main et de faire le tour au complet de la question. Il n’y a pas que la facture annuelle à compter, mais bien la facture totale pour notre région.
Regardons donc quelques chiffres de plus proche :
Chiffre soutenu par le TEST (présenté par Jean Ouellet le 7 février 2011)
Voici la reproduction intégrale de l’intervention de M. Ouellet lors de l’assemblée publique du 7 février 2011. Or écoutez très attentivement selon ce que j’ai compris il s’agit bien des chiffres que le TEST défend.
Je retiens la première chose que M. Ouellet mentionne « C’est pour informer les citoyens… Je veux juste savoir si les chiffres que j’ai sont bons »
Les vrais coûts de cette décision
1- Le montant que le préfet aurait prétendu d’environ 140 $ ne serait qu’un estimé, en effet le seul chiffre voté par les membres de la MRC date de décembre 2010, dont voici l’extrait du procès-verbal;
*EN CONSÉQUENCE, il est proposé par M. le Conseiller régional Louis R. Joyal appuyé par M.le Conseiller régional Robert Tremblay, de fixer le tarif unitaire du service régional de collectes des matières résiduelles de l’année 2011 à 165 $.
2- Toujours selon le même procès-verbal le coût annuel sera de 3 062 493 $annuel;
*EN CONSÉQUENCE, il est proposé par M. le Conseiller régional Olivar Gravel appuyé par M. le Conseiller régional Charles Lachapelle, que le Conseil de la MRC de Pierre-De Saurel : octroie à la firme EBI environnement inc., conformément aux particularités des documents d’appel d’offres et à sa soumission, le contrat de collecte et gestion des matières résiduelles pour la période du 4 avril 2011 au 31 décembre 2014 au coût annuel de 3 062 493 $ plus taxes (avec possibilité d’un renouvellement d’un an);
Pour en venir à l’économie présentée par le TEST, il faudrait que le coût demeure le même pendant les 20 ans du contrat, or selon le calcul de ces derniers, les coûts qui se rapporteraient au PGMR auraient augmenté de 18 % de 2002 à 2010. Par conséquent, il faudrait appliquer cette même aussi de 10% à tous les 5 ans.
3 062493$ pendant 5 ans 15 312 465$
3 368742$ pendant 5 ans 16 843 711$
3 705616$ pendant 5 ans 18 528 081$
4 076177$ pendant 5 ans 20 380 889$ Pour un total sur 20 ans de 71 065 146$
Or ce simple calcul se voudrait faux puisque déjà le gouvernement Charest entend interdire l’enfouissement du papier et du carton d’ici à 2013, puis celui des matières organiques d’ici à 2020.
3- Le calcul du simple coût de l’enfouissement ne prend pas en compte les pénalités provinciales qui s’y rattachent. **Les redevances exigibles pour l’élimination de matières résiduelles sont ajustées au 1er janvier de chaque année en fonction du taux de variation des indices des prix à la consommation au Canada. À compter du 1er janvier 2011, les redevances exigibles sont de 10,88 $ par tonne, tel que publié dans la Gazette officielle et plus de la redevance supplémentaire de 9,50 $ la tonne métrique (non indexées) est en vigueur du 1er octobre 2010 au 30 septembre 2015. Cette mesure vise à détourner les matières de l’enfouissement et à encourager le recyclage et la valorisation. De plus, grâce à l’imposition de ces redevances supplémentaires, le gouvernement du Québec financera une partie du Programme de traitement de la matière organique par bio méthanisation et compostage ainsi que la réalisation du premier plan d’action quinquennal accompagnant la mise en œuvre de la nouvelle politique de gestion des matières résiduelles.
10,88 $ + 9.50 $ = 20.38 $/tonne
Selon Statistique Canada, en 2006, tous les citoyens du Québec produisaient environ 285kilos de déchets, plus environ 604 kilos par personne pour le non résidentiel. Ce qui nous donne un total de 889Kilos par citoyen.
1kilo = 2.2livres
1 tonne = 2000 livres
On peut donc dire que chaque citoyen produit 1955lbs. Presque une tonne.
Il y a dans notre MRC toujours selon le TEST 24700 portes, qui abritent selon moi environ 2 personnes, soit un potentiel de presque deux tonnes par portes annuellement
24700 portes X 2 citoyens par portes multipliés par 1955lbs de déchet équivaut environ à 49 000tonnes
Sans prendre en compte le fait que le montant sera indexé, et faisant comme le test supposant que l’enfouissement pourrait être permis il faudrait donc ajouter un coût d’environ 1 million chaque année sur 20 ans, on parle donc de 20 millions de plus.
4- Grâce à l’imposition de ces redevances supplémentaires, le gouvernement du Québec financera une partie du Programme de traitement de la matière organique par bio méthanisation et compostage ainsi que la réalisation du premier plan d’action quinquennal accompagnant la mise en œuvre de la nouvelle politique de gestion des matières résiduelles.
***Toujours selon le procès-verbal de l’assemblée de la MRC du 14 avril 2010, il fut établi que selon les informations qu’il détenait, d’importantes subventions pourraient atteindre 9 millions liés à l’acquisition d’équipement de tri compostage ou de bio méthanisation. Ce qui aurait eu une répercussion sur le coût unitaire des services.
En résumé,
1- Une différence entre les chiffres votés à la MRC et ceux avancés par le préfet de 25 $ par portes pour un total de 617,500 $/an soit 12 350 000 $ sur 20 ans;
2- Au bas mot 1 million par une simple indexation au 5 ans
3- 20 millions en pénalité taxes à l’enfouissement sans compter l’indexation
4- Pertes d’une subvention de 9 millions
Au total, nous perdons grâce à notre retour en arrière un minimum de plus de 42millions!
Afin de ne pas alourdir le présent texte je vais nous épargner
– Les pertes d’emplois pour la région,
– Le recul sur le créneau du développement durable que c’était donné la région
– Le rachat de SDD que la Ville se prépare à faire
– Le référendum qui en découlera selon les déclarations du maire Dauplaise
– Le coût futur du traitement des matières résiduelles, car nous n’avons aucune idée de ce qui se produira dans 5 ans.
– Les coûts d’entretien des sites d’enfouissement après leurs utilisations tant au niveau économiques que moral!
– Les émissions de GES reliées à l’enfouissement de nos déchets
Maintenant afin de répondre directement à Michel Picher du groupe TEST et à sa lettre à mon endroit publiée sur le STM. J’ai contacté notre radio locale, et ils seraient très intéressé à nous recevoir mutuellement afin de discuter de nos données respectives. Alors je vous invite à les joindre directement afin que nous puissions enfin informer la population!
En conclusion soyez cependant assuré que je persiste et je signe, je trouve dommage que personne au conseil de ville ne se soit lever pour permettre aux citoyens de comprendre que la supposée économie de 70millions est illusoire ou du moins très questionnable!
« Les parlementeries » est un spectacle d’humour, dans lequel des comédiens et humoristes se permettent de caricaturer la difficile vie parlementaire. Or afin de faire rire, il leur est permis de dire n’importe quoi. Bien que leurs propos se rapportent souvent à des débats de notre société, le simple fait que ce soit du spectacle leur permet de négliger sur la véracité des propos. Le but d’une pareille présentation est de faire rire, cependant jamais on ne permettrait à un élu de laisser dire n’importe quoi s’il n’y avait pas de fondement.
Lors de la dernière assemblée du conseil de ville, le TEST est justement allé trop loin, sans être rappelé à l’ordre induisant ainsi l’ensemble de la population en erreur. Ce n’est pas de regarder les gens de haut que de demander de la rigueur, c’est une obligation qui devrait venir avec le droit d’intervention.
Les intervenants du public, lors des assemblés du conseil de ville, ne sont pas des experts, mais pourtant certains prétendent pouvoir guérir la situation de notre ville et de notre région. Le malheur est que trop de membres du conseil boivent ainsi des propos inexacts comme un petit lait chaud sans tenter de préciser ou rectifier les propos. Quand une élue tente de ramener des précisions, elle devient alors la cible de choix. Comment se fait-il que personne n’ait eu la capacité de discuter avec le TEST des chiffres loufoques que l’enfouissement nous ferait économiser? Comment pouvons-nous ainsi tolérer la désinformation envoyée à la population. Nos élus sont-ils si loin de maitriser leurs dossiers qu’ils ne verraient que du feu dans les propos des citoyens?
Lorsque je me présente à une assemblée du conseil ou que je la regarde à la télévision, je pense que je suis en droit de me sentir correctement informé. Je ne pense pas que ce soit de regarder quelqu’un de haut que de lui expliquer la réalité des faits.
Plutôt que de tomber dans l’insulte et le mépris, il me semble qu’un conseiller calme et d’expérience comme vous l’êtes M. Bibeau devrait justement ramener les choses dans un contexte réaliste et ne pas tolérer les balivernes des maîtres-parleurs en faisant plutôt des subtils, mais intelligents rappels de la réalité.
Malheureusement des exemples de désinformation, il y en a beaucoup trop. Je ne pense pas que notre conseil de ville soit composé de pleutres, mais certains auraient peut-être avantage à parler et dire les vraies choses quand il est temps :
– Qui a défendu Mme Bastiani quand certains l’ont accusé d’être à l’origine des demandes de hausse salariale?
– Qui a voulu soutenir la décision de la ville de fermer temporairement la maison des jeunes de Tracy devant les employés qui demandaient des précisions?
– Qui était solidaire à Mme Bastiani quand elle a dû rappeler à des intervenants qu’elle n’était même pas une élue lors de la réfection du Marché?
Le maire, à titre de premier magistrat de la ville, est le garant de la liberté de parole des citoyens et le protecteur de leur droit à se faire entendre, même lorsqu’une personne a peu à dire, qu’elle le dit fort mal et qu’on a l’impression qu’elle fait perdre son temps aux autres. Cependant, il a aussi l’obligation de s’assurer que les propos des intervenants sont exacts où il doit alors les rappeler à l’ordre et corriger les faits. C’est aussi le rôle de l’ensemble des membres du conseil en l’absence de la capacité du maire à faire respecter le gros bon sens.
Monsieur Bibeau, vous me semblez bien bon pour chanter et moraliser, mais il serait aussi temps que vous agissiez. L’absence de réponse de votre part me laisse malheureusement croire que vous supportez les fariboles des fins renards qui vous font passer pour un corbeau qui pourrait perdre son fromage!
La commission Bastarache n’a pas entendu un seul témoin, déjà elle est décriée. Elle enquêtera sur la période où le PQ était le gouvernement mais refuse de reconnaître l’opposition officielle de l’Assemblée Nationale comme intervenant.
Au-delà de la raison ou non-raison d’entendre les représentants du PQ, j’aimerais ici qu’on regarde le mandat de plus proche :
Selon Vincent Marissal, voici comment le juge Bastarache décrit son mandat :
« Il m’incombe, en l’espèce, de vérifier s’il existe ou non un problème systémique d’intervention de tiers quant aux nominations à la Cour du Québec. Pour garantir la confiance du public en notre système judiciaire, on doit faire la lumière sur les inférences que l’on peut tirer des allégations de Me Bellemare.»
Dès cette lecture on voit que la conclusion ne pourra pas permettre de grande révélation, soyons francs, il y a deux conclusions possibles.
1) Marc Bellemare a raison, des juges ont été nommés non pas pour leurs compétences comme premier critère, mais bien par intervention de tiers dans le processus de nomination.
2) Marc Bellemare se plante, il n’y a pas d’intervention, on vient de dépenser des millions pour rien, une simple convocation en commission parlementaire aurait pu nous emmener à cette conclusion pour beaucoup moins cher.
Le problème c’est que si c’est la conclusion est l’hypothèse #1, on vient de remettre en question la qualité de nos juges et par conséquent de l’ensemble des décisions qu’ils auront rendus. Si c’est au contraire l’hypothèse #2, beaucoup de gens douteront de la qualité du travail du juge Bastarache qui avant même de commencer son enquête se voit remise en question par plusieurs personnes.
Encore une fois, c’est Gérard Deltell et l’ADQ qui font la plus sage proposition en disant « Suspendons pour un temps les travaux de la commission Bastarache et appelons la commission parlementaire, tel que nous l’avons proposé il y a trois mois, Me Bellemare pourra témoigner, c’est le bon forum et ça ne coûtera pas un sou »
Une chose est certaine, maintenant, peu importe si c’est l’hypothèse #1 ou #2 qui gagne, en rien cette commission ne répondra aux vraies questions et ne réduira le cynisme de la situation envers les politiciens!