Nous sommes à la veille de grandes transformations chez nos deux grandes formations politiques. Le scandale de la construction qui prend de l’ampleur, les sorties malheureuses de la plupart de des ministres du gouvernement Charest avec en tête le ministre Tommasi font du gouvernement Charest un gouvernement en sursis. Jean Charest a même profité de cette année pour aller porter son CV en personne partout autour de la planète.
Puis du côté du PQ les choses ne sont guère plus rose. Mme Marois s’est magasinée une foule d’ennemis à l’intérieur même de son parti avec la façon cavalière dont elle a expulsé le SPQ libre. Ce, après avoir désavoué Pierre Curzi une autre fois en mettant en veilleuse l’utilisation de la clause dérogatoire par rapport à la loi 104. Puis qui ne se rappelle pas de ses coupes en santé et de sa formidable réforme de l’éducation ?
On peut donc s’attendre à voir le ministre Gignac devenir le premier ministre désigné avec le mandat de mettre de l’ordre dans les finances publiques. Puis au PQ, il faut s’attendre à voir Gilles Duceppe revenir mettre de l’ordre dans la maison souverainiste.
Nous avons définitivement besoin d’une troisième voie !
Pierre Langlois