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GÉRER LA DETTE

4 mars 2012

Demain soir, le 5 mars, lors de l’assemblée du conseil de la ville de Sorel-Tracy, devrait être déposée la nouvelle politique de la gestion de la dette. On se souviendra, il y a quelques mois, que le conseiller Gilles Jr. Lemieux avait voté contre le règlement d’emprunt #2157 concernant entre autres des travaux de voirie et de développement de notre réseau d’eau potable.
REGLEMENT 2157 p.1   REGLEMENT 2157 p.2
REGLEMENT 2157 p.3   REGLEMENT 2157 p.4

Il prétendait alors que le fait que 60,000 $ pour la piste cyclable sur un projet total de plus de 1,2 million nécessitait une rencontre sur la gestion de notre dette.

Je vais lui donner un peu raison, on doit planifier dans le respect de la capacité de payer, on doit gérer les finances publiques dans l’intérêt de l’ensemble des citoyens actuels et surtout ceux de demain quand nous parlons de la dette. Mais il faut aussi avoir la même réflexion quand nous parlons des services et infrastructures que nous léguerons à nos enfants.

Une politique de gestion de la dette est un outil de travail comme le plan de gestion de nos matières résiduelles en est un, comme la politique découlant de l’Agenda 21 en est un. Si les élus ne le respectent pas, ça devient alors des vœux pieux si les élus ne le comprennent pas et ne le lisent pas, on perd notre temps à pelleter des nuages.

C’était le sujet de discussion de la chronique actualité le 3 mars dernier

Rappelons-nous que nos élus ont déjà voté une proposition allant à l’encontre de la réglementation publique et même allant contre les recommandations des comités en place pour justement orienter les décisions dans le respect des règlementations.

Je n’entrerai pas dans les détails aujourd’hui, mais lorsque des élus prennent une décision allant à l’encontre des recommandations faites en prenant des décisions politiques et non économiques, ils devraient être imputables de cette décision si elle a des répercussions négatives sur l’ensemble des citoyens. C’est là le défi que nos élus auront lors de l’adoption de cette nouvelle politique.

Le gouvernement provincial sous la gouverne de Lucien Bouchard avait l’obsession de l’atteinte du déficit zéro, on ne pouvait plus en ajouter sur la carte de crédit, on devait arrêter d’hypothéquer l’avenir de notre nation.

Pourtant depuis ce temps la dette du Québec n’a cessé de croître, afin de minimiser cette réalité on a sorti la machine de communication et on a commencé à parler de bonne et de mauvaise dette, au total, selon Louis Gill – Économiste et professeur retraité de l’Université du Québec à Montréal, la dette totale du Québec s’établissait au 31 mars 2009 à 248 milliards. 

Là selon certain on doit séparer la bonne et la mauvaise dette, de ce montant, il y a la dette provenant du développement de nos infrastructures, Hydro-Québec à une dette, mais certains bien pensants vont dire qu’elle ne doit pas compter, car elle s’appuie sur une valeur beaucoup plus grande.

Ça revient à dire que mon hypothèque de maison ne compte pas dans mon profil financier, car elle est protégée par la valeur marchande de ma maison, donc si je ne paye pas ma dette, mais je couvre uniquement mes intérêts je suis dans une bonne situation parce que ma maison prendra de la valeur avec les années.

Mais au contraire, si je néglige d’entretenir ma maison, elle ne prendra pas de valeur, si au moment de l’hypothéquer j’ai une thermos pompe avec une piscine et des beaux planchers de bois franc c’est bien, mais si quand je la revends 15 ans plus tard, j’ai enlevé ma piscine que je n’utilisais pas, j’ai changé ma thermos pompe pour un poêle à bois moins dispendieux quand ma thermos pompe a lâché et que j’ai pas fait revernir les planchers maintenant usés. Je suis en mauvaise posture. Si en plus le gouvernement m’impose une surtaxe parce que je pollue plus avec mon poêle à bois, et que je dois payer aussi une taxe supplémentaire pour l’abatage des arbres que je brulerai pour me chauffer, ça n’a plus de fin

Pire, si j’applique cette réflexion aux réseaux routiers du Québec, j’ai de beaux actifs avec des belles routes, mais en plus de ne pas les payer au complet puisque répartis sur plusieurs années, elles se sont détériorées trop vite, je deviens doublement déficitaire en plus de perdre un actif que je dois rebâtir, je dois continuer de payer le fardeau laissé par mes prédécesseurs.

La gestion de la dette, c’est un vœu pieux, car en nous attardant uniquement à la dette, nous ne réglons rien dans nos façons de faire. De voir la question des finances publiques sur la simple façon de gérer la dette nous fait oublier que le véritable problème c’est comment on gère notre économie. La dette n’est qu’une portion de l’ensemble des finances publiques.

En règlementant encore plus l’accession à l’emprunt comme outils de développement, on hypothèque encore plus le développement de la prochaine génération. Car en plus de leur enlever un outil, on laisse le fardeau de la mauvaise utilisation du passé à assumer aussi.

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Les fameux sondages

28 février 2012

Est-ce qu’il y a trop de sondage? Sont-ils tous crédibles? On ne commente pas les sondages, particulièrement quand ils sont contre nous!

Je m’amuse souvent à compléter des sondages en ligne qu’on reçoit par internet, juste pour le plaisir de voir le genre de questions qu’on nous pose. Rarement ai-je eu l’occasion de répondre à des sondages politiques, je me demande d’ailleurs qui sont les sondés, car il y a des réponses toujours surprenantes.

Dans les dernières semaines, c’est intéressant de voir combien la CAQ perd des plumes, ses résultats qui baissent sans cesse, même Francois Legault a senti le besoin de sortir dans les médias samedi pour calmer le jeu et réduire les attentes.

Ce qui est surprenant des résultats c’est le résultat du PQ qui augmente sans qu’il n’y ait quoi que ce soit de nouveau dans le paysage, devrions-nous comprendre que le fait que Duceppe ne viendra pas est un élément rassembleur ?

Je pense que dans les prochaines semaines nous verrons des chefs se montrer sur toutes les scènes, on va mettre en valeur les images des chefs, mais à mettre en valeur des images, on perd peut-être au niveau du contenu 

Lors de la chronique actualité du 25 février, nous avons discuté Julie et moi des fameux sondages, et au passage on a aussi parlé de la sortie des livres concernant Robert Bourassa. C’est maintenant en ligne pour ceux qui voudraient entendre et commenter.

Chronique du 25 février

La semaine dernière, c’était aussi la fête des scouts, ce mouvement fondé par Robert Baden Powell. Je suis un fier scout, qui n’est plus actif depuis quelques années, mais je pense que mes années de scoutisme ont influencé la personne que je suis aujourd’hui, c’est pourquoi j’ai voulu partager la lettre d’Au Revoir que BP avait écrite à ses scouts d’au travers le monde, après que Julie ait pris la peine de souligner que c’était une journée spéciale pour moi

 

Pour entendre cette portion de notre chronique, c’est par ici

Hymne au dérapage

19 février 2012

Le samedi 18 février, après une très courte réflexion, le constat était évident, ce qui avait retenu l’attention cette semaine dans l’actualité c’était cette histoire de censure ou non-censure du mot Dieu dans la chanson  » L’hymne à l’amour  » d’Edith Piaf.

J’imagine que c’est l’absence de sujet intéressant qui a mené à ce dérapage impressionnant concernant cette histoire. Au fond, je n’ai pas envie de porter ma réflexion sur ce que le prof de l’école St-Garbiel Lalemand de Sorel-Tracy aurait fait ou pas, mais plutôt sur ce qui aurait provoqué cette tempête.

Nous avons comme société décidée de retirer la religion des écoles, fini le cours de catéchèse qui a fait de nous des êtres d’une autre époque, la cour suprême à déterminé que dorénavant pour nous c’est le cours d’éthique et de culture religieuse qui serait la ligne directrice de la prochaine génération. Or en imposant ce cours à tous, on va à l’encontre du libre choix que nous offrions avant avec le choix entre le cours catéchèse et le cours de morale. Ce combat pour éliminer la présence de Dieu et de la religion de nos écoles se fait au détriment de la liberté de choix des parents.

Le fond du problème à mes yeux il est là, on a voulu chasser toute image de la religion de la vie de nos enfants, parce que nous avons décidé de prendre juste ce qui nous plaisait de la religion. Cette semaine, avez-vous entendu quelqu’un remettre en question le congé du Vendredi saint ou du long week-end de Paques? Par contre, on a assez perturbé l’enseignement imposé à nos enfants pour faire qu’un prof s’est senti mal à l’aise d’aborder le sujet, ne sentant pas que c’était véritablement son mandat. On ne parle plus de Dieu à l’école alors, comment expliquer aux enfants la signification de « Dieu réunit ceux qui s’aiment ». Bien loin de moi l’idée de juger le prof ici, mais je suis incapable d’expliquer ce qui précède dans la chanson « Dans le ciel plus de problème » si je refuse de voir le lien à la croyance de la vie éternelle, et du paradis à la fin de nos jours, pourquoi uniquement avoir une réticence à la dernière phrase?

Qu’on veuille ou non, nos enfants sont exposés à la présence de la religion, nous n’en avons pas le choix, les noms de rues, les noms d’écoles, des édifices municipaux, le nom des villes etc. Moi cette semaine ce qui m’a fait mal c’est de réaliser que ce n’était pas juste à la télé que ça semblait mal aller pour la présence de Dieu dans nos vies et dans l’éducation de nos enfants, mais bien chez nous à l’École ou j’ai fait mon primaire, la même où mon fils est allé.

Un jour, j’ai lu cette citation :
« L’idée qu’il n’y a pas de Dieu ne fait trembler personne; on tremble plutôt qu’il y en ait un.
Diderot (Denis) » 
J’imagine qu’on peut y trouver une certaine relation avec la dernière semaine que nous avons vécue

C’était le sujet de ma chronique actualité au FM 101,7 que vous pourrez écouter ici

Chronique actualité du 4 février 2012

5 février 2012

Dans le cadre de ma chronique actualité sur l’émission Bonheur.com, nous avons discuté de la déclaration de Pierre-Hugue Boisvenu ainsi que de la possibilité de déménager le traversier de Sorel-Tracy – St-Ignace.

Pour entendre les chorniques, vous pouvez cliquez les liens ci-dessous et bien entendu, vous pourrez aussi nous dire ce que vous pensez des deux MErci sujets.

Déménagement du traversier 

Discussion sur la déclaration du Sénateur Boisvenu

Recette pour le Superbowl

4 février 2012

Vous pouvez aussi entendre ma chronique actualité où j’en discute avec Julie Beauregard Mayer

Bon, loin de moi l’idée de commencer à vous faire des chroniques culinaires, mais demain c’est le Superbowl, et j’ai aussi envie de fêter en n’abusant pas trop des gras. Je sais on ne peut pas faire d’omelette sans cassé des oeufs, mais ceux qui me connaissent plus personnellement savent très bien que je travaille à perdre du poids depuis quelques semaines. Considérant que j’en suis rendu à 25lbs de perdus, il est hors de question de risquer un dérapage. J’ai donc demandé à Serge Péloquin mon « coach  » en régime, de me proposer quelques recettes disons « moins pire » que les traditionnelles commandes de restos, ou les ailes les chips et le reste.

Merci à Serge de m’autoriser à mettre ses recettes en ligne sur mon blogue, et n’hésitez pas à visiter son site à lui et à le rencontrer pour tous vos besoins en nutrition. 

Bruchetta

Ingrédients :

½ tasse d’huile d’olive
4 grosses tomates ou 8 tomates italiennes, pelées, épépinées, coupées en petits cubes
1 petit oignon rouge coupé en petits cubes
1 petit piment rouge coupé en petits cubes
2 c. à table de basilic frais, haché
1 c. à table de basilic séché
1 c. à thé d’origan séché
6 gousses d’ail hachées finement

Préparation

Faire chauffer la moitié de l’huile dans une poêle à haute température.
Ajouter le piment, l’oignon, les tomates et le basilic.  Cuire 4 minutes et retirer du feu
Dans une petite casserole, faire chauffer le reste de l’huile et ajouter l’ail et l’origan. Cuire 2 minutes.
Étaler le mélange aux tomates sur chaque tranche de pain.  Garnir du mélange d’ail. Poivré au goût et saupoudré de
parmesan léger ou autre fromage léger.
Faire griller au four pendant environ 5 à 10 minutes en vérifiant souvent.
Servir chaud

NB : On peut prendre un fromage mozzarella 15 % matière grasse.

Légumes grillés et féta

Ingrédients :

2 boîtes de 10 onces de champignons entiers
2 poivrons de couleurs évidés et hachés en cubes
1 courgette hachée en morceaux
1 oignon haché finement peut être rouge
4 gousses d’ail hachées finement
1 c. à table (15 ml) d’huile d’olive
1 c. à table (15 ml) de vinaigre balsamique
1 c. à thé (5 ml) de cassonade
1 c. à thé (5 ml) de basilic et d’origan séché
200 grammes de fromage féta 13 % mg

Préparation:

Préchauffer le four à 375 degrés, dans un plat allant au four mélanger les champignons, les poivrons, la courgette, l’oignon et l’ail.
Dans un bol, mélanger le reste des ingrédients sauf le fromage féta, verser sur les légumes et mélanger le tout.
Cuire au four environ 20 minutes.
Retirer du four garnir avec le féta et servir.

Pitas de Blé entier : (salade)

Couper un pita de blé en deux
Farcir avec vos ingrédients aux choix 
(pois chiches, lentilles, haricots, tofu râpé, œufs, fromage râpé, poulet, thon)

Ingrédients : 

Légumes à votre goût avec 1 choix de protéines ci-haut mentionnées, si c’est du tofu vous pouvez le faire mariner dans de la sauce tamaris.

Vinaigrette :

¼ tasse d’huile d’olive
½ gousse d’ail hachée finement
3 c à table de jus de citron
1/4 c à thé de sel de mer
¼ c à thé moutarde sèche

Vinaigrette :

1 tasse de yogourt 0% mg nature
1 c à thé de moutarde de dijon
1 c à t de sauce tamaris
½ citron (jus)
2 c à thé d’épice aux choix (basilic, thym, origan ou autres)
2 c à table d’huile d’olive 

Mélanger tous vos ingrédients avec la vinaigrette à votre goût, ensuite fourré votre pita avec le tout.

Pizza végétarienne

Ingrédients :

1 pain pita de 6 ou 13 pouces
Sauce à pizza Gattuzo originale environ 3cuillère à soupe ou 5 pour la13 pouces
1 cuillère à thé huile d’olive ou 2 pour la 13 pouces
Épice basilic et origan
Légumes aux choix
2 à 3 onces de fromage râpé 15 % mg  ou 3 à 4 onces pour la 13 pouces

Préparation :

 Étendre l’huile d’olive sur le pain pita
Étendre la sauce à pizza et mettre les épices au goût
Ajouter les légumes et étendre le fromage
Placer dans une tôle à pizza et mettre au four à 350 degré environ de 8 à 12 minutes dépendant de votre four et ensuite mettre à broil environ de 2 à 3 minutes pour gratiner et vérifier si le fromage ne devient pas trop foncé. 

Pour donner une autre saveur, vous pouvez rajouter un peu de pesto au goût à votre sauce

Vous pouvez aussi vous servir des pâtes à pizza mince rectangulaire soit au pesto et ou aux tomates séchées

Sorel-Tracy est-elle vraiment la ville la plus taxée?

29 janvier 2012

Réaction aux propos de Michel Piché dans l’opinion du lecteur du Sorel-Tracy Express 24/01/2012

M. Michel Piché a tenté de passer un TEST en taxe municipale. Comme moi, j’imagine qu’il a comme objectif d’informer les citoyens, cependant, je trouve que trop souvent il coupe les coins ronds pour tenter d’étayer ses propos.

La situation économique

Afin de réfléchir sur la situation économique de la ville, il faut prendre en compte certaines réalités. Notre ville est une des plus vieilles en Amérique, par conséquent nous devons nous attendre à devoir supporter un fardeau d’entretien qui s’y rattache, les infrastructures telles que système d’égout, d’aqueduc, voie publique, dont nous nous sommes dotés au fil des ans doivent être entretenues. Rappelons-nous que nous avons comme ville un aréna majeur, une piscine intérieure, un club de curling, deux bibliothèques qui imposent aussi des coûts d’entretien.

Regardons la situation des revenus de la ville depuis la fusion :

Année              Revenu                       Écart               

2001                35,059,680$               —       
2002                36,692,582$               +4.86%
2003                37,359,642$               +1.82%          
2004                37,366,184$               +0.02%
2005                40,088,497$               +7.29%          
2006                40,150,491$               +0.15%
2007                43,488,190$               +8.31%          
2008                45,991,728$                +5.76%
2009               47,511,325$                 +3.30%

Une augmentation des revenus de la ville, sur 9 ans, de 36 %. Lorsque vient le temps de payer l’ensemble des frais de la ville, les administrateurs municipaux ont deux choix, ils peuvent couper dans les dépenses, ou ils peuvent stimuler le développement afin de favoriser une augmentation des revenus.  Pourtant, notre taux de taxe n’a pas augmenté de 36 % pour cette même période. Ce qui prouverait que le raisonnement simpliste de M. Piché ne tient pas la route.

Les municipalités reçoivent donc leurs revenus sous différentes formes, non pas juste en provenance des taxes sur les immeubles résidentiels. Par exemple à Sorel-Tracy, l’évaluation uniformisée des immeubles imposables est d’environ 2milliards 300 millions.  De ce montant, on parle de 82 % de la somme qui provient des immeubles résidentiels.

Il faut savoir qu’à Sorel-Tracy entre 2001 et 2009, la dette de la ville de Sorel-Tracy a augmenté de 13,478,439 $. Cependant, pour cette même période nous avons investi en développement 65,584,092 $. Certain bien pensant me diront qu’on a donc investi pour 13millions et demi de trop, et bien je vous dirai que vous oubliez que dans le montant de notre dette il faut tenir compte que nous avons dû rembourser pour le déficit actuariel plus de 5 millions et pour l’arbitrage sur le transfert du fond de pension des anciens policiers de la ville de Sorel pour plus de 7 millions soit un total de 12 millions. C’est donc à dire que nous avons enrichi notre collectivité de 65millions pour 1 million de plus mis à la dette.

Être l’une des plus vieilles villes en Amérique, c’est une fierté, mais ça vient aussi avec une responsabilité collective de la faire bien vieillir, sans laisser porter le fardeau par ceux qui nous suivront. Le coût de cette responsabilité peut paraître élevé, c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à profiter au maximum de notre capacité des programmes gouvernementaux qui assument des portions majeures des frais, en nous laissant des outils de mise en valeur de notre ville. Il n’appartient qu’à nous de le mettre en valeur en d’en tirer profit pour ainsi bénéficier à l’ensemble des citoyens.

Mais sommes-nous vraiment les plus taxés?

Sur la simple base du taux de taxe, une analyse bête semblerait donner raison à M. Piché. Il faut par contre savoir que le taux de taxe n’est que le facteur multiplicateur selon le prix des maisons, donc plus une maison a une valeur élevée, plus le compte de taxe sera élevé. Il existe donc un calcul selon le MAMROT soit celui basé sur les valeurs moyennes des propriétés de chaque ville.

Cliquez le tableau pour agrandir

Monsieur Piché dans son analyse utilise une propriété type de 150,000 $ ou de 200,000 $ aux fins de calcul, cependant il ne tient pas en compte la qualité de la propriété. Sur le site internet www.sia.ca nous pouvons aisément faire des recherches de propriété à vendre, voyons voir ce que nous trouverons pour 150,000 $ disons à Boucherville

Pour ce prix, selon SIA, il n’y a pas de maison unifamiliale, cependant il est possible de trouver un condo, à 150,000 il y en a un seul au moment où j’ai fait la vérification, il s’agit d’un 4½ de 830p.c. Selon les chiffres avancés par l’agence d’immeuble, il en couterait seulement 1330$ de taxes annuellement, mais il faut y ajouter des frais de condo de 888$ annuellement, soit un total de 2218. Donc environ 100$ de moins qu’un bungalow à Sorel-Tracy avec une cour privée et la quiétude d’avoir une vraie maison et pas un condo. Il faut faire des choix dans la vie, et celui de payer 10 $/mois pour avoir une maison plutôt qu’un condo me semble très convenable.

Nous pourrions aussi parler des villes où le coût des propriétés s’apparente plus à celui de Sorel-Tracy tel que Drummondville ou Alma, mais là encore la comparaison ne tiendrait pas la route. Dans le cas de Drummondville la provenance des revenus de taxes des immeubles résidentiels ne représente que 72% des taxes totales perçues, donc les taxes perçues pour les PME permettent de réduire le fardeau des particuliers. Dans le cas d’Alma, on devrait fouiller beaucoup plus loin pour vraiment comparer, car entre autres cette municipalité à son réseau municipal d’électricité qui génère un revenu brut de plus de 11millions par année.

En résumé, nous pourrions faire dire au chiffre ce que nous voulons, il me semble cependant irresponsable de crier au loup en prétendant que la ville de Sorel-Tracy est la plus endettée alors que notre situation n’est ni mieux ni pire. Nous pouvons viser l’excellence en voulant être la mieux plutôt que dans le milieu du peloton, j’en conviens, mais nous devons réaliser que la meilleure façon de nous améliorer est de maintenir un développement actif en profitant des meilleures opportunités nous permettant d’améliorer la qualité de vie des citoyens de la ville.

Si nous voulons réduire la charge fiscale de chaque citoyen, nous pouvons viser de partager cette charge avec plus de partenaires. Mais ce n’est surement pas en tentant de discréditer toute l’administration publique que nous pourrons nous démarquer!

Pour conclure, Non, notre ville n’est pas la plus taxée, n’en déplaise à Monsieur Piché, vous me semblez avoir échoué votre TEST!

Source

Les profils financiers
Sorel-Tracy
Saint-Hyacinthe
Drummondville
Contrecoeur
Verchères
Varennes
Boucherville
Saint-Jean sur Richelieu
Alma
Mascouche
Mirabel
Rimouski
Rouyn-Noranda
Saint-Eustache
Salaberry de Valleyfield

Val-d’Or
Victoriaville

In Memoriam ADQ 1994-2012

22 janvier 2012

À Québec, le 22 janvier 2012, est disparue l’Action Démocratique du Québec. C’est suite à un long combat de plus de15ans contre les vieilles façons de faire de la politique et avec l’espoir de changer les choses au Québec que l’ADQ a disparu.

En 1994, des idéalistes rêvant d’un Québec meilleur ont travaillé pour construire un véhicule politique qui pourrait faire le pont entre les générations. Un Parti politique qui pourrait faire réaliser à l’ensemble des Québécois la situation économique qui se pointait devant nous. Des militants, qui comme moi, un jour ou l’autre, ont voulu changer des choses et qui sont aujourd’hui en deuil de voir leurs idéaux se diluer.

Je retiendrai qu’en 2007, l’ADQ a vu poindre devant lui une lueur d’espoir que par manque d’expérience nous n’aurons pu saisir. S’en suivit une longue agonie à partir de 2008 au départ de Mario Dumont. Une course à la chefferie qui n’a jamais obtenu la crédibilité qu’on aurait pu souhaiter pour un parti politique majeur. Les départs de certains députés qui ont pensé à leurs intérêts personnels plutôt qu’aux idéaux qui les avaient fait élire.

Lors de la course à la chefferie, plusieurs avaient souligné le faible taux de participation des quelque 13000 membres en règle du parti dont la grande majorité n’avait pas jugé opportun de faire entendre leurs voix.

Dans les deux ans qui ont suivi, l’ADQ aura simplement navigué au vent des sondages pour tenter de séduire, perdant ainsi plus de 10000 de ces membres qui n’ont même pas renouvellé leurs cartes de membre.

Il faudra se souvenir qu’en 5 ans, l’ADQ est passée d’opposition officielle du Québec à un simple tiers parti incapable de maintenir ses appuis publics pour finir avec environ 900 personnes qui ont planté le dernier clou dans le cercueil.

Le résultat du vote de la fusion n’est pas une victoire pour ceux qui croient pouvoir faire valoir les idéaux dans un nouveau véhicule, mais bien un cruel constat d’échec d’avoir éloigner des milliers de militants qui un jour ou l’autre auront cru et voulu changer des choses.

Nous pouvons en vouloir aux Deltell, Lévesque, Allaire et plusieurs autres, mais après réflexion, c’est à moi que j’en veux, pour avoir laissé ma place de militant vide. Un parti appartient à ses membres, et ce sont eux qui ont décidé que nous faisions erreur avec nos idées. C’est nous qui avons décidé de cesser de nous battre pour faire valoir nos idées, les milliers de membres qui n’ont pas renouvellé leurs cartes de membres par le passé devront aussi se blâmer du résultat au même titre que l’exécutif qui a sacrifié l’ADQ en laissant bien des questions en suspend sur la façon de faire.

Plutôt que par des fleurs votre sympathie pourrait se témoigner par un retour à l’implication publique. Certes, l’ADQ n’est plus, mais le Québec se voit aujourd’hui dans un cruel besoin d’une nouvelle voix vers la responsabilisation de tout un chacun.

*Rappelons-nous

Création de l’ADQ

Élection de 2007

Lendemain de l’élection de 2008

Départ de Mario Dumont

Chefferie arrivée de Taillon

La fin

Est-ce vraiment ça qu’ils voulaient dire ?

21 janvier 2012

Lorsque je fais ma chronique actualité au FM 101,7, j’essaie de vulgariser et commenter ce que je remarque dans l’actualité. Je le dis et je le répète souvent, je n’ai pas le monopole de la vérité, mais je pense suivre suffisamment ce qui se passe dans l’actualité pour me permettre d’en reparler et de le commenter.

Quand un sujet nous passionne, on veut en parler, quand un sujet nous passionne on veut le partager. Lors de la seconde partie de ma chronique du 14 janvier dernier, j’ai voulu commenter plusieurs choses qui m’avaient frappé dans la semaine, des déclarations surprenantes, je vous offre donc la source des informations que j’ai commentées ci-dessous ainsi que ma chronique elle-même

Les priorités de Louis Plamondon patriarche de la chambre des communes députés du Bloc Québecois 

Pour le député du comté Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour, son parti est en bonne posture financière, il souhaite continuer le travail afin de rebâtir le parti.

Bien que je comprenne qu’il y a travaillé longtemps et qu’il s’agisse d’une continuité volontaire de son action de militant, je me demande si les souverainistes devraient faire de la reconstruction du Bloc une priorité de la cause souverainiste.

Ce qui me fait réagir, c’est que pendant ce temps au Québec, le navire amiral de la cause souvrainiste, le PQ lui se déchire sur la place publique, il n’arrive pas à se positionner comme véritable alternative au PLQ.  De plus, quand je lis ici, que questionné sur son avenir en politique, Louis Plamondon est loin d’être découragé de la situation. « Je me plais à dire que je vais mourir député. Je suis en financement, je me promène partout dans le comté, je peux faire une quinzaine d’évènements en une fin de semaine et j’aime toujours ça » souligne le député qui confirme qu’il sera présent aux élections de 2015.

Je suis très déçu, non pas qu’il veuille continuer de travailler pour le comté, mais qu’au travers l’article, il n’a rien offert pour l’amélioration du comté. Je veux bien croire que ce n’est pas le moment d’en parler, mais je n’ai pas souvenir du dernier projet mobilisateur que le député a lancé pour la région!

Et Rebello en rajoute

Pendant que M. Plamondon juge prioritaire de reconstruire son parti, samedi le 14 janvier dans le journal « Le Devoir »  nous  rapportait que Bernard Drainville craint pour l’avenir du PQ. Plus surprenant encore, François Rebello ancien député du PQ en entrevue radio nous informe que dans les relations entre Québec et Ottawa, les fédéralistes sont plus crédibles afin de négocier. Pas besoin d’être devin pour voir que les choses ne vont pas bien au PQ, Pauline Marois fait face à un putsch à peine subtil à la faveur de Gilles Duceppe.

 François Rebello nous a appris dans une entrevue suite à son passage du PQ à la CAQ, que « … en plus avec des fédéralistes ce qui va augmenter la crédibilité des demandes!…  » Je vous invite à faire comme moi en écoutant et réécoutant cette surprenante déclaration, venant de quelqu’un qui porte haut et fort depuis tant d’années le flambeau de la souveraineté.

Alors, essayons de bien comprendre.. Pour Monsieurs Rebello qui pourrait changer de parti de nouveau encore dans quelques années pour rallumer la flamme souverainiste, il convient que les souverainistes à Ottawa sont moins crédible que les fédéralistes dans les négociations entre le gouvernement fédéral et provincial.

Sans méchanceté, il est clair qu’il y a un des intervenants, ici qui est dans le champ, soit Plamondon ou Rebello fait erreur sur la façon d’améliorer le succès des relations avec le gouvernement fédéral.

La langue de politicien

Le poids des mots, la façon de dire les choses, la longévité d’une carrière sont tous des éléments qui emmènent souvent des politiciens à se contredire, ou à devoir disons jouer sur les mots. Rare sont les politiciens de qui nous retiendrons qu’ils ont dit ce qu’il ferait, et surtout qui feront ce qu’ils ont dit… Afin d’éviter de dire n’importe quoi, il faut le courage de dire ce qui ne plaît pas toujours à plusieurs…

Stephen Harper n’a jamais été en accord avec le protocole de Kyoto, il est aujourd’hui poursuivi pour avoir renoncé à l’appliquer. Il ne voulait pas risquer devoir payer des millions en frais, mais surtout ne voulait pas risquer de réduire la compétitivité de certaines entreprises face à une compétition venant d’autres pays qui n’avaient rien à faire du protocole. Harper poursuivi

On peut être en accord ou pas avec M. Harper et ses motivations, mais on ne pourra pas l’accuser d’avoir renoncé à ses convictions… et vous pour lutter contre les changements climatiques, quel effort avez-vous fait dans votre quotidien?

Bien que Harper ne soit pas aimé, bien qu’il ne soit pas un individu particulièrement apprécié des Québécois, nombreux sont les gens qui conviendront qu’il assume son leadership avec une main de fer, maintenant ainsi le cap vers les objectifs qu’il a toujours prétendu cibler.

Une autre méthode de dire des choses et pouvoir plus tard prétendre le contraire est de dire ce que j’appellerais des demies-vérités. Par exemple, « Les soins de santé sont gratuit » nous sommes plusieurs à comprendre depuis longtemps que rien n’est gratuit, surtout pas au niveau du système de santé. Notre système est publique, notre système est assuré par l’ensemble des Québecois, mais il n’a rien à voir avec un système gratuit.

Le problème c’est quand ce genre de discours n’est pas dénoncé, c’est pourquoi j’ai voulu souligner l’entrevue de la ministre de l’éducation qui nous expliquait les sources de financement disponible pour la réfection des écoles aux prises avec des problèmes de moisissures nécessitant des travaux onéreux.

Elle nous explique que les budgets ont été même quadruplés, elle reconnait qu’on peut en ajouter, car il y a eu négligence dans les dernières années, et en plus elle ajoute qu’il y a même deux sources de financement parlant du gouvernement du Québec et des commissions scolaires. Pourquoi j’entends un p’tit « catching » dans ma poche quand la ministre me dit ça?  Ces travaux sont nécessaires, mais quand elle me dit qu’ils ont été négligés dans les dernières années et que là on quadruple, je trouve pas que ça fait un transfert très équitable entre les générations de payeurs! (à écouter ici)

Voilà de quoi je traitais avec Julie, ne manquez pas la prochaine chronique actualité samedi le 21 janvier à 13h15 sur les ondes du FM 101,7
 Cliquez sur l’image pour entendre la chronique du 14 janvier dernier.

Une femme et son parti!

17 janvier 2012

Voilà, c’est fait, depuis le 12 janvier dernier le « Parti d’aujourd’hui » est officiellement reconnu par le directeur général des élections du Québec et devient ainsi le seul parti politique reconnu de Sorel-Tracy.

Corina Bastiani en est la chef, et les prochaines semaines, voir mois seront l’occasion pour les gens qui le souhaitent d’y adhérer, d’ici le printemps nous apprendrons qui composera l’exécutif du parti, qui seront aussi ceux qui voudront travailler à ses cotés.

Le seul bémol que j’ai toujours émis à la création de ce parti est qu’il était partis d’une élue, j’aurais aimé voir une équipe se former, non pas à l’appui d’une éventuelle candidature à la mairie, mais bien un mouvement citoyen souhaitant changer les choses plutôt que de tenter de les critiquer plus souvent qu’autrement de façon très maladroite.

Lors de ma chronique actualité de la semaine au FM 101,7 nous avons eu l’occasion Julie et moi de parler du sujet… et vous, à quoi vous attendez-vous de ce nouveau parti ?

Chronique actualité Samedi le 14 Janvier « Le parti d’aujourd’hui »

Du nouveau

9 janvier 2012

Bonjour,

Je sais que j’ai beaucoup négligé d’écrire dernièrement, mais grace à mon amie, Julie Beauragard-Mayer, j’ai maintenant la chance de faire une chronique actualité sur les ondes du FM 101,7 à Sorel-Tracy à tous les samedis.

Afin de permettre aux auditeurs de réagir et même à ceux qui auraient envie de nous suivre via le web, voici les premières chroniques.

 

Cette première chronique est de saveur plus régionale pour les gens de Sorel-Tracy, traitant de la création d’un nouveau parti politique dans la ville et plus précisément de la conseillère Corina Bastiani qui est à l’orgine de ce parti.

 

 

 

 

Parlant de la création d’un nouveau parti politique, au Québec c’est Francois Legault qui est à l’origine de la CAQ, ce nouveau parti politique semble vouloir rassembler des gens de tous les horizons. mais aussi des députés déjà élu sous d’autres bannière avec d’autres visions. Ce changement de parti est-il légitime, est-il à l’avantage des électeurs où des élus ?

 

Deux premières chroniques pour lancer une saison qui promet.. le samedi à 13h15, au FM 101,7. C’est un rendez-vous!