Est-ce vraiment ça qu’ils voulaient dire ?

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Lorsque je fais ma chronique actualité au FM 101,7, j’essaie de vulgariser et commenter ce que je remarque dans l’actualité. Je le dis et je le répète souvent, je n’ai pas le monopole de la vérité, mais je pense suivre suffisamment ce qui se passe dans l’actualité pour me permettre d’en reparler et de le commenter.

Quand un sujet nous passionne, on veut en parler, quand un sujet nous passionne on veut le partager. Lors de la seconde partie de ma chronique du 14 janvier dernier, j’ai voulu commenter plusieurs choses qui m’avaient frappé dans la semaine, des déclarations surprenantes, je vous offre donc la source des informations que j’ai commentées ci-dessous ainsi que ma chronique elle-même

Les priorités de Louis Plamondon patriarche de la chambre des communes députés du Bloc Québecois 

Pour le député du comté Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour, son parti est en bonne posture financière, il souhaite continuer le travail afin de rebâtir le parti.

Bien que je comprenne qu’il y a travaillé longtemps et qu’il s’agisse d’une continuité volontaire de son action de militant, je me demande si les souverainistes devraient faire de la reconstruction du Bloc une priorité de la cause souverainiste.

Ce qui me fait réagir, c’est que pendant ce temps au Québec, le navire amiral de la cause souvrainiste, le PQ lui se déchire sur la place publique, il n’arrive pas à se positionner comme véritable alternative au PLQ.  De plus, quand je lis ici, que questionné sur son avenir en politique, Louis Plamondon est loin d’être découragé de la situation. « Je me plais à dire que je vais mourir député. Je suis en financement, je me promène partout dans le comté, je peux faire une quinzaine d’évènements en une fin de semaine et j’aime toujours ça » souligne le député qui confirme qu’il sera présent aux élections de 2015.

Je suis très déçu, non pas qu’il veuille continuer de travailler pour le comté, mais qu’au travers l’article, il n’a rien offert pour l’amélioration du comté. Je veux bien croire que ce n’est pas le moment d’en parler, mais je n’ai pas souvenir du dernier projet mobilisateur que le député a lancé pour la région!

Et Rebello en rajoute

Pendant que M. Plamondon juge prioritaire de reconstruire son parti, samedi le 14 janvier dans le journal « Le Devoir »  nous  rapportait que Bernard Drainville craint pour l’avenir du PQ. Plus surprenant encore, François Rebello ancien député du PQ en entrevue radio nous informe que dans les relations entre Québec et Ottawa, les fédéralistes sont plus crédibles afin de négocier. Pas besoin d’être devin pour voir que les choses ne vont pas bien au PQ, Pauline Marois fait face à un putsch à peine subtil à la faveur de Gilles Duceppe.

 François Rebello nous a appris dans une entrevue suite à son passage du PQ à la CAQ, que « … en plus avec des fédéralistes ce qui va augmenter la crédibilité des demandes!…  » Je vous invite à faire comme moi en écoutant et réécoutant cette surprenante déclaration, venant de quelqu’un qui porte haut et fort depuis tant d’années le flambeau de la souveraineté.

Alors, essayons de bien comprendre.. Pour Monsieurs Rebello qui pourrait changer de parti de nouveau encore dans quelques années pour rallumer la flamme souverainiste, il convient que les souverainistes à Ottawa sont moins crédible que les fédéralistes dans les négociations entre le gouvernement fédéral et provincial.

Sans méchanceté, il est clair qu’il y a un des intervenants, ici qui est dans le champ, soit Plamondon ou Rebello fait erreur sur la façon d’améliorer le succès des relations avec le gouvernement fédéral.

La langue de politicien

Le poids des mots, la façon de dire les choses, la longévité d’une carrière sont tous des éléments qui emmènent souvent des politiciens à se contredire, ou à devoir disons jouer sur les mots. Rare sont les politiciens de qui nous retiendrons qu’ils ont dit ce qu’il ferait, et surtout qui feront ce qu’ils ont dit… Afin d’éviter de dire n’importe quoi, il faut le courage de dire ce qui ne plaît pas toujours à plusieurs…

Stephen Harper n’a jamais été en accord avec le protocole de Kyoto, il est aujourd’hui poursuivi pour avoir renoncé à l’appliquer. Il ne voulait pas risquer devoir payer des millions en frais, mais surtout ne voulait pas risquer de réduire la compétitivité de certaines entreprises face à une compétition venant d’autres pays qui n’avaient rien à faire du protocole. Harper poursuivi

On peut être en accord ou pas avec M. Harper et ses motivations, mais on ne pourra pas l’accuser d’avoir renoncé à ses convictions… et vous pour lutter contre les changements climatiques, quel effort avez-vous fait dans votre quotidien?

Bien que Harper ne soit pas aimé, bien qu’il ne soit pas un individu particulièrement apprécié des Québécois, nombreux sont les gens qui conviendront qu’il assume son leadership avec une main de fer, maintenant ainsi le cap vers les objectifs qu’il a toujours prétendu cibler.

Une autre méthode de dire des choses et pouvoir plus tard prétendre le contraire est de dire ce que j’appellerais des demies-vérités. Par exemple, « Les soins de santé sont gratuit » nous sommes plusieurs à comprendre depuis longtemps que rien n’est gratuit, surtout pas au niveau du système de santé. Notre système est publique, notre système est assuré par l’ensemble des Québecois, mais il n’a rien à voir avec un système gratuit.

Le problème c’est quand ce genre de discours n’est pas dénoncé, c’est pourquoi j’ai voulu souligner l’entrevue de la ministre de l’éducation qui nous expliquait les sources de financement disponible pour la réfection des écoles aux prises avec des problèmes de moisissures nécessitant des travaux onéreux.

Elle nous explique que les budgets ont été même quadruplés, elle reconnait qu’on peut en ajouter, car il y a eu négligence dans les dernières années, et en plus elle ajoute qu’il y a même deux sources de financement parlant du gouvernement du Québec et des commissions scolaires. Pourquoi j’entends un p’tit « catching » dans ma poche quand la ministre me dit ça?  Ces travaux sont nécessaires, mais quand elle me dit qu’ils ont été négligés dans les dernières années et que là on quadruple, je trouve pas que ça fait un transfert très équitable entre les générations de payeurs! (à écouter ici)

Voilà de quoi je traitais avec Julie, ne manquez pas la prochaine chronique actualité samedi le 21 janvier à 13h15 sur les ondes du FM 101,7
 Cliquez sur l’image pour entendre la chronique du 14 janvier dernier.

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