Croyant sincèrement que la troisième voie au Québec peut être l’ADQ, je vais tenter d’ajouter dorénavant les communiqués du parti.
Devant les révélations de l’ancien ministre de la Justice du gouvernement Charest le chef de l’Action démocratique du Québec, M. Gérard Deltell, a sommé le premier ministre libéral de se rendre à la proposition de l’ADQ et de convoquer dès aujourd’hui Me Marc Bellemare devant une commission parlementaire de l’Assemblée nationale.
« Trafic d’influence, nomination partisane des juges, financement illicite, les allégations de l’ancien ministre libéral sont très graves et entachent les trois fondements de notre démocratie, c’est-à-dire l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Le premier ministre du Québec est l’ultime gardien de l’intégrité de l’État québécois. Tenter de museler l’ancien Procureur général du Québec, c’est refuser de faire la lumière. J’exige aujourd’hui de Jean Charest de faire passer l’intérêt supérieur de la nation avant celle du Parti libéral et de convoquer sur-le-champ Marc Bellemare en commission parlementaire », a soutenu le chef adéquiste.
D’ailleurs, Gérard Deltell déposera cet après-midi, après la période des questions, la motion suivante : « Que l’Assemblée nationale entende en commission parlementaire Me Marc Bellemare, le plus rapidement possible, concernant le financement politique et les différentes allégations de trafic d’influence, tout en lui procurant l’immunité parlementaire. »
De plus, le chef adéquiste s’est inquiété devant les affirmations d’un collecteur du Parti libéral, Franco Fava, qui admet ce matin dans les journaux avoir participé à des nominations gouvernementales. « Les prétentions de M. Fava sont également très graves. Quand un bagman libéral affirme avoir influencé le choix du premier fonctionnaire de l’État, soit le secrétaire général du Québec, et d’autres nominations gouvernementales, c’est absolument inconcevable. Comme pour Me Bellemare, est-ce que Jean Charest tentera d’étouffer l’affaire en faisant aussi parvenir une mise en demeure à un de ses collecteurs de fonds? », a conclu Gérard Deltell.
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